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L’argot parisien est l'argot en usage à Paris. Il s'agit d'un géolecte (variété linguistique considérée sous l’angle de l’aire géographique occupée).
Historique
L'argot parisien a deux sources principales : l'argot des métiers et l'argot dit des voleurs. Il intègre des expressions dont l'étymologie est régionale ou étrangère.
Il reste très vivace dans les rues de la capitale jusqu'aux années 1970. L'évolution sociologique de la population parisienne explique en grande partie cette « mort » de l'argot parisien, qui ne se pratique plus que dans les vieux quartiers ou dans la banlieue de la capitale, sous une forme ayant évolué. L'argot parisien ne fait pas partie des langues régionales reconnues dans l'enseignement.
Les plus grandes inventions argotiques récentes reviennent à Frédéric Dard (San Antonio), au dialoguiste de films Michel Audiard, aux chanteurs Pierre Perret et Renaud, et aux sketches comiques de Coluche.
Dans la littérature
C'est surtout la littérature qui diffuse « la langue verte ».
On peut notamment citer :
On peut également citer :
Dans la chanson
Divers auteurs et interprètes célèbres de chansons emploient l'argot : Aristide Bruant, Georges Brassens, Renaud, Jacques Brel, Édith Piaf...
Au cinéma
Certains films, à des fins d'humour, utilisent massivement l'argot. On peut notamment citer Les Tontons flingueurs.
Argot des lieux
Toponymes
Sources : L’argot au XXe siècle : Dictionnaire français-argot[2] et Le dictionnaire de l’argot et du français populaire[3].
- Paris : Pantin (1815), Pantruche (1835), Paname (1903), Ripa (1991)
- Avenue des Champs-Élysées : les Champs (1969), les Champs-zè (1970)
- les Grands Boulevards : les boul’s (1878), les grands boul’s (1905)[b], le bouletot (1932)
- Boulevard de Sébastopol : le Sébasto (1888), le Sébastom (1906), le Topol (1926)
- Boulevard Saint-Michel : le Boul’Mich’ (1878), le Mich’ (1880), Saint-Mich’ (1880)
- Boulevard Diderot : le Boul’Dide’
- Boulevard Saint-Germain : le Ger’ (1880), le Boul'Ger’ (1883), le Germ (1896), Saint-G’ (1941), Saint-Ger (1953).
- Boulevard des Italiens : le Boul’ des It’
- Boulevard Haussmann : le Boul’Mann (1885)
- Boulevard des Batignolles : les Gnolles (1867)[c], les Bati (1901), les Batingues (1920), les Badingues (1947)
- Boulevard Barbès : Besbar (1975)
- Boulevard Murat : le Boul’ Mu’ (1955)
- Place de la Bastille : la Bastoche (1892), la Bastaga (1939)[d]
- Place du Trocadéro : le Troca (1978, 1991)
- Place de la République : Répu
- Place Maubert : la Maub' (1872), Mocaubocheteau (1872), Moc-aux-Beaux (1883) ou Mocobo (1898)[e]
- Place d’Italie : la Place d’It’
- Place de Clichy : la Cliche (1953), le Cliche (1957)
- Place du Châtelet : le Tlécha (1996)[f]
- Jardin du Luxembourg : le Lux (1889), le Luco (1901), le Lucal (1954)
- Rue Mouffetard : la Mouffe (1882, 1907 et 1949)[4]
- Rue Quincampoix : la Quincampe (1977)
- Rue Popincourt : la Popinc’ (1906, 1924 et 1935), la Popingue (1957), la Popinque (1977)
- Rue de la Huchette : la Huche (1979)
- Rue Saint-Denis : Saint-Denaille (1829)
- Rue Rambuteau : la Rambute (1977)
- Rue Mabillon : le Mabille (1952), le Mab’ (1971)[g]
- Rue de la Charbonnière : la Charbo (1962), la Charbonne (1975)
- Quartier de Charonne : le Tonkin (début XXe siècle)[h]
- La Courtille : la Courtanche (1835) ou la Courtoche (1898)
- Faubourg Saint-Germain : Faub’ Saint-Germe (1901)[5].
- Quartier des Gobelins : les Gob’ (1957)
- Quartier de la Gare du Nord : le Reno (1991), le Nord (1991)
- Les Invalides : les Invalos (1857), les Invaloches (1977)
- Le Marais : Pédéland[i]
- Ménilmontant : Ménilmont’ (1870), Ménilmuche (1881), Ménil’ (1965)
- Butte Montmartre : la Butte
- Montparnasse : Montparno (1881)[6], Montpar, Montper ou Montperno (1901)
- Porte de Montrouge : la Grille des rouges (1879)
- La Villette : la Villetouze (1893)
- Bois de Boulogne : le Bois[j]
- Enceinte de Thiers : les fortifs (1881), les forts (1901), les lafs (1907)[k]
- les ponts et les berges étaient associés à la prostitution, de dur labeur et de rapines : on y trouvait des pontonnières (1836) et les mademoiselles du Pont-Neuf (1907)[l]. Les rats de quai (1884) s’échinaient à décharger les péniches, alors que les rats de Seine (1852) ou ravageurs (1836), qui triaient les détritus déversés sur les bords de la Seine afin d’en recueillir les métaux, s’étaient fait une spécialité de piller les entrepôts et les bateaux[7].
- la rue : la conduite (1879), le macadam (1864) où opère le trimardeur, d’abord voleur de grand chemin au XVIIIe siècle puis ouvrier itinérant qui partait sur la trime (1836) ou la trimarde (1846) à la recherche de son gagne-pain quotidien. C'est un lieu de prostitution, où les « filles des rues » polissent l’asphalte (1850), les bitumeuses le bitume (1841), les radeuses font le rade (1876) ou le ruban (1904), les tapineuses arpentent le tapis (1925) et les turfeuses le turf (1926)[8].
- la place : la placarde (fin XVIIIe siècle), la ceupla (1991), la dalle (1991).
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