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La coalition orange-bleue (ou bleue-romaine) est un certain type de coalition gouvernementale de Belgique. Elle regroupe les partis libéraux (MR ou VLD, dont la couleur traditionnelle est le bleu) et chrétiens-démocrates (cdH ou CD&V, dont la couleur traditionnelle est l'orange).

Elle est la coalition la plus logique qui doive résulter des élections législatives du 10 juin 2007, ou la plus adéquate à ce résultat (du fait du recul des socialistes en Région wallonne mais aussi en Région flamande). Comme le CD&V est en cartel avec les nationalistes flamands de la Nieuw-Vlaamse Alliantie (Nouvelle Alliance flamande héritière de la tendance de l’aile droite de la Volksunie), que le cdH est plus à gauche que les autres partis envisageant de se coaliser pour former un gouvernement, les discussions sont extrêmement longues et difficiles. Et cela d'autant plus que les partis flamands veulent une extension très large des compétences des Régions de Belgique et une mutation du fédéralisme belge en confédéralisme, ce à quoi s'oppose (le plus catégoriquement) à nouveau la présidente du cdH Joëlle Milquet. Les difficultés rencontrées sur le plan institutionnel amènent la presse étrangère (et notamment Libération en France), les observateurs belges à parler d'un possible éclatement du pays.

Aperçu des négociations

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Au cours de cette importante crise politique, Albert II a d'abord nommé informateur Didier Reynders et a confié une mission de médiation à son ancien premier ministre Jean-Luc Dehaene. Il nomme ensuite formateur Yves Leterme, le leader du cartel CD&V/NVA, le parti ayant le plus de sièges à la Chambre, mais celui-ci démissionne le 23 août 2007. Dans un communiqué, le Palais parle, pour la première fois, d'une "crise politique", ce qui tranche avec les termes consensuels utilisés généralement.

Pour la première fois de son règne, le roi Albert II décide de consulter officiellement, pendant plusieurs jours, une dizaine de Ministres d'État, considérés comme "les sages du royaume". Au terme de ces audiences fin août, le président de la Chambre, Herman Van Rompuy a pris le relais, tenté d'apaiser les tensions (il fut désigné par le roi comme explorateur ou éclaireur : en néerlandais on le désigna du mot verkenner qui a cette signification). La mission d'Herman Van Rompuy a duré un mois et a permis de rétablir un climat de confiance entre les partenaires de l' "Orange bleue", mais sans obtenir de résultat concret.

Yves Leterme a été désigné, pour la deuxième fois, comme formateur par le roi Albert II fin septembre, parvenant dans le courant d'octobre à amener les partis politiques autour de la table et à obtenir des projets fermes d'accords sur des questions comme l'immigration, la justice, la politique étrangère, le développement durable et d'autres matières économiques et sociales ou les questions liées à la répression de la délinquance chez les jeunes.

Le lundi 22 octobre, certaines communes de la périphérie bruxelloise (Arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde) où existent certaines Facilités linguistiques pour les habitants de langue française (mais où la majorité des conseils communaux est composée d'élus francophones), ont siégé en français (ce que la loi interdit). Plusieurs des bourgmestres francophones de ces communes ont été déjà présentés comme bourgmestres par leur conseil communal au Gouvernement flamand qui refuse de les nommer comme la loi communale l'impose encore en Flandre et à Bruxelles et cela pour d'autres infractions qu'ils auraient commises aux lois linguistiques. Le président du Front démocratique des francophones (nationalistes francophones, le FDF étant aux francophones ce que la NVA est aux néerlandophones), partie prenante de l'éventuelle coalition et qui fait partie intégrante des libéraux wallons et francophones), Olivier Maingain, a déclaré le 25 octobre qu'il n'entrerait pas dans un gouvernement si les bourgmestres en cause n'étaient pas nommés par le Gouvernement flamand. Celui-ci a réagi en affirmant qu'il n'était pas concerné par l'élaboration d'un accord sur le plan fédéral ce qui, effectivement, sur un plan juridique pur, est exact, en vertu des principes du Fédéralisme belge concernant l'Équipollence des normes et la Compétence exclusive: le Gouvernement flamand ne peut se voir imposer par aucune autorité fédérale la nomination de bourgmestres, nomination qui est de sa compétence exclusive.

Après la nouvelle démission d'Yves Leterme le 1er décembre 2007, le roi Albert II confie une mission au premier ministre sortant Guy Verhofstadt.

Chronologie précise

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Comme le veut la tradition, le premier ministre Guy Verhofstadt présente le 11 juin la démission de son gouvernement au Roi, qui rencontre ensuite durant deux jours les présidents de la Chambre, du Sénat et des partis démocratiques. Depuis le début de son règne, Albert II ne reçoit jamais les élus de l'extrême-droite (Vlaams Belang et Front National).

Missions de D.Reynders et JL Dehaene

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Première Mission de Y. Leterme

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La mission Van Rompuy

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Deuxième mission d' Y. Leterme

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Crise dans la mission d'Yves Leterme

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Nouvelles difficultés

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Le lundi 26 novembre au soir la NVA qui est en cartel avec les démocrates-chrétiens flamands (CD&V) a rejeté l'accord proposé par le formateur Yves Leterme n'y trouvant pas son compte en matière de réformes institutionnelles. Certes, la NVA ne dispose que de cinq députés sur les 150 de la Chambre belge mais sans son appui, une coalition du type de celle que les dirigeants politiques belges tentent de former semble politiquement et même arithmétiquement impossible. Politiquement car au cas où ce parti demeurerait en dehors de la coalition, celle-ci ne disposerait plus que d'un siège de majorité et pas de la majorité des députés flamands à la Chambre belge.

Démission d'Yves Leterme

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Mission de G. Verhofstadt

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Liste des coalitions orange-bleue

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Gouvernement national/fédéral

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Gouvernement flamand

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Gouvernement wallon

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Gouvernement de la Communauté française

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Gouvernement de la Communauté germanophone

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Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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