Fodil Boumala est un intellectuel et activiste politique algérien, ancien journaliste de l'ENTV et politologue.
Fodil Boumala est né dans la commune de Chahna(aydalène), daira de Taher, wilaya de Jijel. il a commencé sa scolarité à Chahna puis à Taher où il a obtenu son baccalauréat, série lettres arabes, au lycée Nasri Ramdane, puis sa licence en sciences sociales à l'Université d'Alger et son magister à Alger.
À la fin des années 90, il travaille à l'ENTV comme journaliste [1] et présentateur télé, au début des années 2000 il présente l'émission Eljaliss.
Admirateur de Malek Bennabi, il intègre le Parti du renouveau algérien (PRA) de Noureddine Boukrouh dont il sera le traducteur attitré.
Il enseigne à l'université d'Alger et milite pour une Algérie forte et unie. En 2011, il est l'un des organisateurs de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD)[2] et politologue[3]. Il milite sur Facebook pour une assemblée constituante et la fondation d'une deuxième répulique à travers sa page « Res Republica II »[4]. En 2014, il lance le projet « Doustourouna » (notre constitution) sur internet dans lequel il invite les algériens à discuter de leur nouvelle constitution et à l'écrire par eux-mêmes pour la première fois de leur histoire[5],[6].
Le , dans le contexte de la Révolution populaire en Algérie, l'activiste Fodil Boumala est arrêté par des agents de la police en civile à son domicile[7].Le procureur de la République demande un an de prison ferme et cent mille dinars d’amende lors de son procès du au tribunal de Dar El-Beïda à Alger, durant lequel, pour se défendre, Fodil Boumala se distingue avec son plaidoyer qui suscite les applaudissements de l'assistance[8]. Le , il est relaxé par le tribunal de Dar El Beida[9].
Le , il est le nouveau arrêté devant chez lui et placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction[10]. Il est accusé d'« incitation à attroupement non armé », « outrage à corps constitué » et « présentation de publications de nature à nuire à l’intérêt national »[11]. Le , Le juge du tribunal de Dar El Beïda, à Alger, ordonne sa remise en liberté jusqu'au procès qui est annoncé pour le [12]. Relaxé lors de son procès en avril 2021, il est de nouveau arrêté et placé sous mandat de dépôt le 16 septembre 2021 sans que les raisons en soient connues à cette date[13]. Il est remis en liberté le 29 septembre 2021[14].
En octobre 2022, il est condamné à un an de prison sans que les accusations soient connues[15].