Jean-Jules Soucy est inspiré par Beuys, Duchamp, Ben et par une vision poétique de l'art qui n'exclut pas l'engagement et la critique (en termes soucyens, « le bricolage engagé, le charriage allégorique et le prismacolor politique »...). Amateur de formules définitives : « Ceux qui font de l'argent comme de l'eau se font rarement imposer à la source », « L'art n'est pas un bon endroit pour se cacher », etc., il allie l'installation à la sculpture, et recherche en permanence la participation de la collectivité dans le processus de réalisation des œuvres: collecte de 60 000 boîtes usagées de lait pour le Tapis stressé (1993), de pelures d'oignons, ou de chaussettes pour les gâteaux de Bouffons (1997). Cependant, l'anecdote ne doit pas cacher le profond engagement dans l'époque[style à revoir], et dans l'histoire de l'art en particulier : « Un aspect fondamental de la démarche de Soucy consiste en un questionnement des conventions du champ de l'art. Au-delà du caractère excessif et délirant de ses réalisations, c'est ici de stratégies qu'il s'agit[2]. »
Ses œuvres les plus connues sont la Pyramide des Ha! Ha! (2000) et Tapis stressé (L'Œuvre pinte) (1993)[3].
Guy Sioui Durand, « Jean-Jules Soucy. Le territoire des mots ». Spirale, Port-folio no 220 (mai-)
Bernard Lamarche, “Petit traité de la restauration”, Le spectaculaire projet de Soucy pour la baie des Ha! Ha!, Le Devoir, Samedi
Marie-Ève Charron, “Le projet ambitieux de J.-J. Soucy”, La Presse, Montréal, Samedi
Lamarche, Bernard, « L’épaule à la roue », Le Devoir, Montréal, . p. D6
Hakim, Mona, « L’art de la pinte », Le Devoir, Montréal, . p. B8.
Réal Lussier, “Jean-Jules Soucy ou la subversion par le sourire”, Catalogue du Musée d'art contemporain, 1993, 6 pages
Guy Sioui Durand, “La Fabuleuse critique du Royaume”, Inter, Québec, no 58, 1993, pp. 62-65, illustration noir et blanc.
Andrée Savard, “Soucy financier”, Inter, Québec, no 51, 1991, pp. 4-5, illustration noir et blanc.
Pascale Beaudet, “Le surplus”, Espace, vol. 7, no 4, été 1991, pp. 6-10, ill. couleur couverture & illustration noir et blanc.
Jean-François Renaud, “Cir-Conférence”, Inter, Québec, no 48, 1990, pp. 10-11, illustration noir et blanc.
"Cir-conférence", Saw News, vol. 3, no 2, février-, Ottawa, Ontario.
Guy Durand, "Passe", Protée spécial 20 ans, Université du Québec à Chicoutimi, , p. 23, ill. n/b p. 31, catalogue d'exposition.
Richard Martel, "Les grandes moppes canadiennes", Inter, Québec, no 42, 1989, p. 74, illustration noir et blanc p. 17 et 74.
Serge Fisette, "Incontournable, la sculpture?", Espace, vol. 5, no 2, hiver 1989, p. 5, illustration noir et blanc.
Guy Bellavance, "Influence Québec 02", Influence Québec 02, automne 1988, p. 5-7, catalogue d'exposition.
Pascale Beaudet, "Jean-Jules Soucy : quand l'exubérance fait sens", Espace, vol. 5, no 1, automne 1988, p. 27.
Claire Gravel, "La sculpture contemporaine au Saguenay Lac St-Jean, 1980-86", Cent ans de sculpture au Saguenay-Lac-Saint-Jean, avril-, catalogue d'exposition.
Jean-Jules Soucy, "Le module 4", Inter, Québec, no 28, été 1985, texte et illustration noir et blanc.
Claire Gravel, "Risque de gel au sol", Vie des arts, no 121, , p.68-69.
Jacques Bachand, "Jean-Jules Soucy, fantaisie et société", Protée, vol.12, no 3, automne 1984, p. 112, illustration noir et blanc.
Protée, vol. 2, no 2, été 1983, illustration noir et blanc, p. 54, 91, 105.
Paul Lussier, "Même les oiseaux se trompent ou le bronze éphémère", Cahiers, vol. 2, no 6, 1980, p. 7, illustration page de couverture.
Nathalie Côté, « Jean-Jules Soucy : asphyxiante culture », Espace : Art actuel, no 89, , p. 41-42 (lire en ligne)
André-Louis Paré, « Jean-Jules Soucy : Œuvre pinte », Espace : Art actuel, no 81, , p. 18 (lire en ligne)
Belley, Marlène, Mélanie Bérubé et Lise Roy, 2002. Jean-Jules Soucy : le "ville penseur", ou quand la ville devient matériau d'art. La Baie (Qc): La Corporation de la restauration des Ha! Ha!
Pascale Beaudet, « Jean-Jules Soucy : quand l’exubérance fait sens », Espace : Art actuel, no 1, , p. 31-33 (lire en ligne)