Cet article est une ébauche concernant un écrivain français.

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Marc Blancpain
Description de l'image Marc Blancpain.jpg.
Alias
Marc Benoni
Naissance
Le Nouvion-en-Thiérache (France)
Décès (à 91 ans)
Neuilly-sur-Seine (France)
Activité principale
Distinctions
Descendants
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

Marc Blancpain, connu sous le pseudonyme de Marc Benoni lors de ses premiers ouvrages, né le au Nouvion-en-Thiérache (France) et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain et journaliste français. Défenseur de la langue française, il enseigna et dirigea l'Alliance française.

Il est enterré au Nouvion-en-Thiérache[1].

Biographie

Après des études à l'École normale supérieure de Saint-Cloud, il est professeur de français à Genève, puis au Caire avant la Seconde Guerre mondiale, qu'il fait comme officier et durant laquelle il est fait prisonnier. Il anime, à l'Oflag VI A, le Cercle d'études de la Révolution nationale.

À son retour de captivité, en 1944, Marc Blancpain est nommé secrétaire général de l'Alliance française, puis en devient président de 1976 à 1994. Il la réorganise et en développe le réseau dans le monde, selon l'orientation que lui donne le général de Gaulle : « C'est par de libres rapports spirituels et moraux, établis entre nous-mêmes et les autres, que notre influence culturelle peut s'étendre à l'avantage de tous et qu'inversement peut s'accroître ce que nous valons. » Il n'eut alors de cesse de défendre et développer la langue française, mais dans le respect du génie des autres langues. Il disait ainsi :« Aurions-nous oublié qu'on ne peut avoir d'existence spirituelle qu'à travers la langue qu'on parle et qu'on écrit et que cette langue est la demeure de notre être ! Aurions-nous oublié qu'on n'était jamais, en ces sortes d'affaires, trahi et vaincu que par soi-même ! »

Il collabore dès la Libération de la France au Parisien libéré, comme éditorialiste, puis comme chroniqueur.

Son premier roman, Le Solitaire, paru en 1945, reçoit le Grand prix du roman de l'Académie française ; il publie ensuite de nombreux essais, des biographies historiques, des nouvelles et des romans qui lui ont valu de nombreuses distinctions littéraires (Prix Courteline, Prix Paul Flat, Prix du rayonnement de la langue et de la littérature françaises, Prix Monseigneur-Marcel, Prix Scarron, Prix Engelmann, etc).

Frappé par les deux guerres mondiales qu'il a vécues en tant qu'enfant, puis en tant que soldat, il oriente ses recherches historiques sur les dégâts des guerres et sur l'Allemagne. Il écrit des études sur Guillaume II et sur la vie quotidienne pendant les occupations.

Il a appartenu au comité de patronage de Nouvelle École[2].

Œuvre

Romans

Cycle Chroniques de la peur

  1. Vincennes-Neuilly (1963)
  2. Ulla des antipodes (1967)

Cycle La Saga des amants séparés

  1. Musique en tête (1969)
  2. La Grande Nation (1970) (ISBN 978-2207202593)
  3. Le Calme des mers (1972)

Cycle Le Sentier de la douane

  1. La Bachelière de Landouzy (1984) (ISBN 978-2207230442)
  2. Le Colonel et son royaume (1985) (ISBN 978-2207231777)

Autres romans

Recueil de contes et nouvelles

Essais

Théâtre

Ouvrages pédagogiques

Décorations

Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur

Grand-croix de l'ordre national du Mérite Grand-croix de l'ordre national du Mérite

Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre 1939-1945

Croix du combattant Croix du combattant

Notes et références

  1. Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Le Cherche midi, , 385 p. (ISBN 978-2-7491-2169-7, lire en ligne), p. 14.
  2. Anne-Marie Duranton-Crabol, Visages de la Nouvelle Droite : le GRECE et son histoire (thèse de doctorat en histoire remaniée), Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, , 267 p. (ISBN 2-7246-0561-6), p. 201.