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Salvatore Tresca (1750 ? - 1815) est un dessinateur et graveur italien, ayant fait carrière en France.
Né à Palerme vers 1750, Tresca est mentionné par Beraldi comme graveur au pointillé arrivé à Paris au début de la Révolution, résidant rue de la Barillerie, où il semble également être dépositaire d'estampes[1]. En 1797, il est signalé comme habitant 334 rue des Mathurins[2].
Il traduit des œuvres de maîtres anciens, tels Veronese et Guido Reni, puis de contemporains, comme Louis-Léopold Boilly, Nicolas Lavreince, et Louis Lafitte. Pour ce dernier, il exécute la suite des douze mois du calendrier républicain à partir des années 1797-1798, la suite achevée grâce à l'aide de l'astronome Alexis Bouvard est mise en vente en 1806 chez l'artiste au 4 rue de la Sorbonne[3],[4].
On lui doit quelques créations originales, décrivant de façon caricaturale la vie sous le Directoire : Les Croyables, au péron (1797) ; ou encore La Folie du jour, Point de Convention, Les Croyables au tripot[1]. Avec entre autres Joseph-Laurent Julien, Louis Darcis, la veuve Girard (mère du graveur Alexis-François Girard), Tesca fait partie de ces nombreux graveurs qui, à partir de la fin 1795, produisent plusieurs fois par an, des gravures de genre, d'une grande liberté de ton[5].
À partir de 1806, sort sous la direction de Jean-Louis Alibert, l'ouvrage Description des maladies de la peau pour lequel Tresca a gravé l'ensemble des illustrations scientifiques d'après les esquisses de G. Moreau Valvile[6].
Le , signalé comme ayant cessé son commerce, son fonds d'estampes est mis en vente à Paris[7].