Le tourisme en Haute-Savoie permet de découvrir les principaux sites touristiques du département de la Haute-Savoie, notamment ses musées, ses monuments historiques ou encore son patrimoine environnemental.
L'organisme promotionnel Savoie Mont Blanc estimait en 2016 que la capacité d'accueil du département à 684 686 lits touristiques, répartis dans 108 580 établissements[Note 1].
En 2004, la fréquentation a été de 38 millions de nuitées, dont 56 % sur la seule saison d'hiver. Les villes touristiques ayant la plus grande capacité d'accueil en nombre de lits sont : Chamonix, Morzine, Megève et La Clusaz.
La Haute-Savoie vit de quatre types de tourisme :
un tourisme d'été en quête des grands espaces et de loisirs
21 communes sont équipées de ports de plaisance qui permettent de s'adonner aux plaisirs nautiques ; le département compte 47 plages.
Le massif du Mont-Blanc attire les alpinistes et grimpeurs du monde entier. Deux stations thermales de renommée internationale, Évian-les-Bains et Thonon-les-Bains, ainsi que celle de Saint-Gervais-les-Bains, accueillent de nombreux curistes.
un tourisme d'hiver avec de nombreuses stations de sports d'hiver de toutes tailles
un tourisme culturel en développement, en toutes saisons
un tourisme d'affaires qui connaît une forte progression
En 2016, le nombre d'emplois du secteur est estimé pour la région à 22 881 emplois touristiques[2].
Promotion du territoire
La promotion du territoire se fait à travers une structure supra-départementale commune aux deux départements de la Haute-Savoie et de la Savoie. Cette mutualisation remonte aux années 1930 avec la mise en place d'un comité régional Savoie-Mont-Blanc siégeant à Aix-les-Bains, et la création d'une maison de Savoie, à Paris[3].
À la suite de la création en 2001 de l’Assemblée des pays de Savoie (APS), les agences touristiques départementales des deux Savoie collaborent pour faire la promotion du territoire et créés l'appellation « Savoie Haute-Savoie »[4]. Cette entente entre les deux agences passe par le démantèlement de la maison de Savoie à Paris et la mise en place d'une nouvelle politique de marketing, à travers une nouvelle association loi de 1901[5]. En 2006, nait l'association Savoie Mont blanc tourisme, avec le lancement de la nouvelle marque[6],[4]. Les budgets pour le fonctionnement sont estimés à 1,7 million d’euros et 4 millions d’euros pour la communication pour les deux premières années[6]. Le siège de la marque se trouve avenue du Parmelan à Annecy. La structure se complète par deux autres espaces d'accueil à Chambéry et à Paris, au 20 rue Croix-des-Petits-Champs (1er arrondissement). Cette promotion s'accompagne par un nouveau portail, savoie-mont-blanc.com[6].
Bellevaux : musée de l'Histoire et des Traditions, musée de la Faune, jardin alpin, lac de Vallon, Vallon de la Chèvrerie, église Notre-Dame-de-l'Assomption, cascade de Diomaz, 2 stations de ski, Hirmentaz-Les Habères et La Chèvrerie-Roc d'Enfer;
Évian-les-Bains : le Jardin d'eau de pré curieux, le musée Prélude, l'hôtel de ville-Villa Lumière, la maison Gribaldi, le théâtre et le casino, le funiculaire, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption , la buvette Cachat, le parc thermal, l'usine de l'eau minérale d'Évian à Amphion-les-Bains, station thermale et de sports d'été ;
Sciez : le château de la Tour de Marignan, le Parc des Aigles du Léman, le musée de la Préhistoire et le Musée départemental des Pompiers de Haute-Savoie ;
La station de ski de Thollon-les-Mémises, l'Autoroute des Rapaces, télécabine des Mémises, Pic des Mémises, panorama ;
Megève dans le Pays du Mont-Blanc, station de sports d'hiver et d'été, le calvaire, l'église Saint-Jean-Baptiste, le musée du Haut-Val-d'Arly, la place du village ;
Mieussy, à l'entrée de la vallée du Giffre, sports d'été, Croq'Alpes- Le Secret des Fromages (Maison du goût ; les fruitières des Hauts Fleury)
Sallanches dans le Pays du Mont-Blanc : le Centre de la Nature montagnarde au château des Rubins et l'église collégiale Saint-Jacques, la cascade d'Arpenaz, les lacs des Ilettes et le lac de Passy ;
↑La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[1].
Références
↑ ab et c« La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2016, .xlsx) ».
↑Rubrique « Deuxième destination en nombre d’emplois touristiques » publié dans la plaquette [PDF] « Les chiffres clés du tourisme en Savoie Mont Blanc - SAVOIE • HAUTE-SAVOIE », édition 2016, p. 5 (Savoie Mont Blanc), p. 7 (Savoie Mont Blanc), p. 29 (Savoie), p. 47 (Haute-Savoie), p. 67 (Méthodologie : les codes d’activité (NAF) pris en compte).
↑Justinien Raymond, La Haute-Savoie sous la IIIe République : histoire économique, sociale et politique, 1875-1940, vol. 1, Édition du Champ vallon, , 1210 p., p. 422.
↑ a et bClaudie Blanc-Eberhart, « Savoie Mont Blanc. La destination crée l’organisation touristique », Revue Espaces, no 303, , p. 28-32.
↑« Qui sommes-nous ? », sur le site professionnel Savoie Mont Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com (consulté le ).
↑ ab et cVanessa Lamb, « Savoie Mont Blanc, une nouvelle marque pour une destination unique », TourMag.com, (lire en ligne).