Le sultan SaljûqideMalik Shah Ier envoie une ambassade à Byzance pour demander la capture des fils de Kutulmush, dont l’activité en Anatolie contrarie ses projets de conquête de l’Égypte. Le pouvoir impérial, aveugle, continue à considérer que Mãlik-Shah représente le vrai danger : c’est en tant que vassal de Byzance que Suleyman ibn Kutulmuch entreprend de soumettre l’Est anatolien après 1081[2].
Le pouvoir musulman du Caire, sous le vizir Badr al-Djamali, use de complaisants évêques coptes, envoyés auprès de l’empereur d’Éthiopie, pour aider à la diffusion de l’Islam. En 1080, sept mosquées bâties à l’instigation du métropolite Sévère sont détruites par le souverain qui jette l’Abouna en prison[4]. Badr al-Djamali menace l’empereur d’Éthiopie de détruire toutes les églises chrétiennes d’Égypte si les musulmans ne sont pas mieux protégés, mais le souverain chrétien menace à son tour de détruire La Mecque. À cette époque, en Égypte, se développe la croyance que le Négus peut affamer le pays en retenant l’eau du Nil[4].
29 juin : le pape Grégoire VII se rend en Pouilles auprès de Robert Guiscard pour en recevoir l'hommage et lui donner l'investiture. Contraint de rechercher la protection des Normands, il encourage les entreprises de Robert Guiscard dans les Balkans[6].
Les troupes de la comtesse Mathilde de Toscane dont vaincues à Volta près de Mantoue par les Lombards, partisans d'Henri IV et de l'antipape Clément[12].
Première mention de Tourcoing (Nord) dans un texte officiel, il s'agit d'un acte de donation de l'abbaye d'Harelbecque, qui a pour témoin un certain Saswallus de Torcoin[15].