Les Avars lancent des incursions sur les frontières de la Bavière et du Frioul[3]. En Italie, ils traversent la plaine de Vénétie jusqu’à Vérone, où ils incendient la basilique de San Zeno[4]. En Bavière, ils sont poursuivis au-delà de la frontière et presque anéantis sur le Danube.
Offensive byzantine en Italie du sud. Irène, indignée par la rupture des fiançailles entre son fils et la fille de Charlemagne, offre son appui à la veuve du duc Arigis II de Bénévent et fait débarquer en CalabreAdalgis, fils du dernier roi des Lombards Didier. Celui-ci n’obtient pas le soulèvement des Lombards escompté. Charles envoie le fils d'Arigis, mort en , Grimoald et le duc de Spolète Hildebrand à la tête des troupes franques. Ils repoussent l'invasion grecque. Grimoald s'impose comme duc de Bénévent vassal des Francs[2] tandis que Charlemagne conquiert l’Istrie[5].
Juin-juillet[7] : soumission de la Bavière de Tassilon, qui est accusé à l’assemblée générale d’Ingelheim par ses vassaux et ses évêques d’avoir trahi la parole donnée et de s’être allié aux Avars pour faire la guerre aux Francs. Sa femme, Liutberge, fille de l’ancien roi des Lombards Didier l’aurait incité à la révolte. Le duc est condamné à mort et destitué, puis enfermé dans un monastère. Le duché des Agilolfinges est réuni à l’Empire. Le pays est organisé en comtés[2]. La Carantanie (Slovénie) est incorporée à l'Empire franc avec la Bavière. Les évêques régionaux Arno et Deoderic sont envoyés par Charlemagne pour renforcer la christianisation des Slovènes. La liturgie se fait d’abord en langue vernaculaire, puis le latin est progressivement introduit[8].
Septembre : raid arabe contre les Anatoliques et défaite byzantine à Podandus. Mort d'un officier byzantin, Diogène, peut-être le personnage à l'origine du poème épique de Digénis Akritas[9].