Renault ZT 1 AMR 35 | |
AMR 35 ZT 1 avec mitrailleuse de 13,2 mm du 3e groupe d'automitrailleuses vers 1937. | |
Caractéristiques de service | |
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Type | automitrailleuse de reconnaissance |
Service | 1936 - 1945 |
Utilisateurs | France Reich allemand |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Production | |
Concepteur | Renault |
Année de conception | 1934 |
Constructeur | Renault |
Production | 1935 - 1940 |
Unités produites | environ 240 exemplaires |
Variantes | Renault ZT 1/2/3/4 Renault ADF1 |
Caractéristiques générales | |
Équipage | 2 (chef de char/tireur-conducteur) |
Longueur | 3,84 m[1] |
Largeur | 1,64 m[1] |
Hauteur | 1,88 m[1] |
Masse au combat | 6,5 tonnes[1] |
Blindage (épaisseur/inclinaison) | |
Frontal (caisse) | 13 mm[1] |
Latéral (caisse) | 13 mm[1] |
Plancher (caisse) | 5 mm[2] |
Frontal (tourelle) | 13 mm[1] |
Latéral (tourelle) | 13 mm[1] |
Arrière (tourelle) | 10 mm[1] |
Armement | |
Armement principal | Une mitrailleuse de 7,5 mm MAC31 (tourelle AVIS no 1) ou une mitrailleuse de 13,2 mm modèle 1930 (tourelle AVIS no 2) |
Armement secondaire | Une mitrailleuse de 7,5 mm MAC31 en réserve (tourelle AVIS no 1)
Aucun (tourelle AVIS no 2) |
Mobilité | |
Moteur | Renault 447 22 CV, 4 cylindres, 5,881 m3 |
Puissance | 82 ch à 2 200 tr/min[2] |
Transmission | 4 vitesse avant, 1 arrière[2] |
Suspension | Par blocs de caoutchouc[2] |
Vitesse sur route | 60 km/h[1] |
Vitesse tout terrain | 31 km/h[1] |
Pente franchissable | 50 %[2] |
Puissance massique | 12,6 ch/t |
Réservoir | 130 L[2] |
Autonomie | 200 km[2] |
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L'automitrailleuse de reconnaissance Renault modèle 1935 ou AMR 35, désignée char léger rapide Renault type ZT par son constructeur, est un char léger français développé par Renault pendant l'entre-deux-guerres et utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'AMR 35 est une version dérivée de l'automitrailleuse Renault VM (ou AMR 33). Elle est plus grosse et possède un moteur à l'avant [3].
Les deux premiers prototypes sont des prototypes du VM modifiés, construits en 1933[4] et 1934[5]. Le troisième prototype, neuf, est construit en tôle douce en 1934. Le moteur à 8 cylindres du VM est remplacé par un moteur Renault 22 CV utilisé sur les autobus et plus simple d'emploi[6]. Le moteur finalement adopté, encore à l'étude en 1934 et sorti en , est le modèle 447 22 CV[6] à 4 cylindres développant 5,881 m3[2]. Une première commande est passée le [7] et le premier exemplaire de série sort en [8].
À l'exception de la variante ZT 4 colonies dont en seulement 47 sont sorties d'usine[9], les 200 AMR ZT 1/2/3 et ADF 1 seront livrées et opérationnelles en [9],[10].
En 1936, les AMR 35 sont destinées lors de leur livraison à rejoindre les escadrons d'automitrailleuses des bataillons de dragons portés des divisions légères mécaniques[19], bien que d'autres régiments de cavalerie reçoivent quelques AMR 35 en test jusqu'en 1937[20]. Les AMR ZT 2 et 3 à canon de 25 sont destinées à servir dans les groupes de reconnaissances de division d'infanterie motorisés (GRDI), et peut-être également en soutien antichar des ZT 1 des dragons portés[21].
L'AMR ZT 1 entre en service à partir de , avec des problèmes de conception non réglés. Les AMR retournent chez Renault qui les révisent jusqu'en . À l'automne 1938, 18 AMR doivent à nouveau être renvoyées chez Renault pour révision[2].
Fin , les AMR 35 sont en service dans trois unités[19] :
Début 1940, la 1re division de cavalerie ne devient pas une DLM mais la 1re division légère de cavalerie[22]. Les AMR 35 sont alors réparties ainsi à la veille de l'attaque allemande en [23] :
Les AMR ZT 4 sont commandées par le ministère des colonies pour remplacer les vieux chars Renault FT en service en Chine et en Indochine[16]. Un premier lot est terminé en mais les autres sont encore stockées sans tourelles[24].
Le 5e RDP perd toutes ses AMR entre le 14 et le [25]. Les 4e et 1er RDP perdent leurs AMR dans la bataille de Belgique puis le repli jusqu'à Dunkerque[23],[26],[27].
En , le 1er RDP reconstitué (2e DLM)[26] et le 4e régiment d'automitrailleuses (7e DLM) perçoivent les dernières AMR 35 ZT 1 qui étaient disponibles en réserve[28], ainsi que les ZT 4 dotées d'une tourelle[24]. Des AMR ZT 4 sans tourelles seront mises en service avec un fusil-mitrailleur pendant le mois de juin[17].
Les Allemands capturent un certain nombre d'AMR 35 et les utilisent sous le nom de Panzerspähwagen ZT 702 (f)[réf. souhaitée]. Ils font notamment monter les tourelles AVIS construites en sur les ZT 4[17]. Des AMR 35 sont transformées en porte-mortier ou en véhicules d'observation d'artillerie[29]. Quelques ZT 4 à tourelle AVIS seront capturées et utilisées par les insurgés tchèques à Prague en [30].