Adolf Rosenberg
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BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
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Œuvres principales
P. P. Rubens, des Meisters Gemälde in 551 Abbildungen (d), Rembrandt catalogue raisonné, 1908 (d), Teniers der Jüngere (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Carl Adolf Rosenberg, né le à Bromberg et mort le à Berlin est un critique et historien de l'art allemand.

Biographie

Adolf Rosenberg, fils d'un négociant prussien protestant, poursuit ses études secondaires à Berlin, puis au lycée de Cologne où il passe son Abitur en 1869 avec félicitations. Il étudie ensuite les lettres classiques et l'archéologie à l'université de Berlin qu'il termine en 1872 avec la thèse De Erinyum religione cultu imaginibus, où il traite des Érinyes en poésie et dans les beaux-arts et de la façon dont leur culte était organisé. Après sa soutenance de thèse lui donnant le titre de docteur, il entreprend plusieurs voyages d'études en Allemagne, Autriche, Italie, France, Belgique et aux Pays-Bas.

Rosenberg écrit tout au long de sa carrière dans différents périodiques à propos de l'art et de l'histoire de l'art et s'occupe également de critiques de théâtre. De 1873 à 1899 il écrit pour le journal Zeitschrift für bildende Kunst notamment dans le supplément intitulé Kunstchronik (Chronique artistique), où de pigiste il devient rédacteur permanent à partir de 1892. Il écrit également dans le journal berlinois Die Post, où il est spécialiste des questions artistiques en 1874, puis rédacteur de 1875 à 1897. Il écrit aussi des articles de 1899 à 1902 dans le Berliner Architekturwelt.

Rosenberg collabore aussi à des ouvrages de fond comme celui de Robert Dohme Kunst und Künstler des Mittelalters und der Neuzeit, (L'Art et les artistes du Moyen Âge et de la Renaissance), où il traite de Lucas van Leyden, Ghiberti, Donatello et de Delacroix, ainsi qu'à Architektur Berlins de Hugo Licht (de) ou encore à Architektur der Gegenwart. Übersicht der hervorragendsten Bauausführungen der Neuzeit. De 1881 à sa mort, il rédige des articles pour le Meyers Konversations-Lexikon.

Rosenberg est connu également pour la quantité de livres qu'il publie, dont dix-neuf monographies de peintres ou de sculpteurs, du passé ou de son époque, tels que Ghiberti, Eberlein ou encore Anton von Werner. Il s'installe à Stuttgart à l'automne 1901 où il devient rédacteur en chef à la Deutsche Verlags-Anstalt. Il publie dans la collection Klassiker der Kunst des ouvrages à propos de Raphaël, Rembrandt ou encore Rubens. Au bout de deux ans, il retourne à Berlin, où il meurt en 1906 et repose au cimetière III de la Stubenrauchstraße de Berlin-Friedenau[1].

Les monographies de Rosenberg constituent toujours des références étudiées par les historiens de l'art d'aujourd'hui.

Publications

Bibliographie

Références

  1. (de) Hans Jürgen Mende, Lexikon Berliner Grabstätten, Berlin, Haude & Spener, coll. « Haude & Spenersche Verlagsbuchhandlung », (ISBN 3-7759-0476-X), p. 334.