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En musique, l'aigu désigne la zone des hautes fréquences, qui est le contraire du son grave (basses fréquences).

Référence

La note aiguë est une notion relative, qui s'apprécie en référence à un ambitus particulier : il n'existe pas d'absolu dans ce domaine, et aucune frontière précise vient séparer l'aigu du médium, ni ce dernier du grave. Dans ce premier sens, le mot « aigu » désigne avant tout une direction vers laquelle on va, ou de laquelle on s'éloigne.

Par exemple, on dira que « telle personne devient sourde et perçoit mal les aigus ».
Par exemple, on dira que les aigus d'un soprano et les aigus d'une basse ne correspondent absolument pas aux mêmes notes.

Tessiture

En musique classique, et concernant les voix aiguës — sopranos ou ténors —, le contre-ut [ou contre-ut aigu] désigne habituellement un do, plus aigu d'une octave que le do le plus aigu du registre habituel. Par exemple, pour une voix de ténor, le do grave est l'ut 2, le do aigu est l'ut 3 (celui du médium), et le contre-ut, l'ut 4 (523 Hz), à l'octave supérieure. Pour une voix de soprano, le contre-ut, l'ut 5 correspond à 1046 Hz.

On utilise parfois l'expression 'contre-contre-ut', qui correspond pour un ténor à l'ut 5 et pour un soprano à l'ut 6. On ne connaît pas d'exemple de ténor ayant donné l'ut 5, seuls quelques castrats sopranos atteignirent cette note. Quelques exemples de cantatrices recensées comme ayant donné l'ut 6 en scène : Lucrezia Agujari (1741-1783), Ellen Beach Yaw, Erna Sack (1898-1972)[1], Mado Robin (1918-1960) donnait même le contre-contre-ré, ré 6. Yma Sumac (1922-2008) pouvait donner l'ut#7.

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Références

  1. Macdonald Critchley R. A. Henson, Music and the Brain: Studies in the Neurology of Music, Butterworth-Heinemann, , 474 p. (présentation en ligne)