Alexandre Laemlein
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Hohenfeld (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
PontlevoyVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
Activités
Lieu de travail
Vue de la sépulture.
Sépulture d'Alexandre Laemlein au cimetière du Montparnasse.

Alexandre Laemlein né à Hohenfeld, Kitzingen (Royaume de Bavière) le et mort à Pontlevoy le est un peintre, graveur et lithographe français d'origine bavaroise.

Biographie

Philippe d'Artois, comte d'Eu, connétable de France (?-1397) (1844), Versailles, musée de l'Histoire de France.

Né en Bavière, Alexandre Laemlein vit à la campagne où son père était jardinier. Il vient à Paris en 1823 à la demande de son oncle, Aaron Alexandre, qui tenait alors l'hôtel de l'Échiquier, où venaient des joueurs d'échecs, et qui a été l'auteur d'une Encyclopédie des échecs (Paris, 1837). Il a été naturalisé français le .

Laemlein est d'abord entré dans l'atelier d'un graveur avant d'être admis à l'École des beaux-arts de Paris le pour y devenir élève de Jean-Baptiste Regnault puis de François-Édouard Picot.

Entre 1825 et 1839, il travaille avec Jean Alaux à la restauration de la galerie du Primatice au château de Fontainebleau et exécute divers travaux au palais de Versailles et au château de Saint-Cloud.

Il envoie ses premiers tableaux au Salon de Paris en 1836. Il y remporte une médaille de 3e classe, en 1841, de 2e classe, en 1843, et un rappel en 1859.

De son tableau La Charité universelle (1845), exposé au Salon de 1846 (musée des Beaux-Arts de Caen[1]), Charles Baudelaire écrit dans son Salon de 1846 : « La Charité de M. Laemlein est une charmante femme qui tient par la main, et porte suspendus à son sein, des marmots de tous les climats, blancs, jaunes, noirs, etc. Certainement, M. Laemlein a le sentiment de la bonne couleur ; mais il y a dans ce tableau un grand défaut, c’est que le petit Chinois est si joli, et sa robe d’un effet si agréable qu’il occupe presque uniquement l’œil du spectateur. Ce petit mandarin trotte toujours dans la mémoire, et fera oublier le reste à beaucoup de gens[2]. »

Alexandre Laemlein est nommé professeur de dessin à l'école spéciale de dessin en 1855. Il a eu entre autres comme élèves les peintres Lazar Meyer et Diogène Maillart.

Il peint des portraits historiques commandés par Louis-Philippe pour le musée de l'Histoire de France du château de Versailles, des tableaux religieux aux sujets bibliques, dessine des lithographies et grave des eaux-fortes, exécute des peintures sur émail et des compositions pour la manufacture de Sèvres.

Il a aussi réalisé des peintures murales Conversion d'un aryen par saint Rémi, La Translation du corps de saint Rémi par les anges, L'Apothéose de saint Rémi pour la chapelle Saint-Remy de l'église Sainte-Clotilde à Paris.

En 1855, il peint la décoration du plafond du salon Louis XV à Baden-Baden[précision nécessaire].

Œuvres exposées au Salon

L'Échelle de Jacob (1847), musée de Grenoble.

Élèves

Notes et références

  1. [PDF] « 1848, la République et l’Art vivant », exposition du musée d’Orsay, - , p. 3.
  2. Charles Baudelaire, « Salon de 1846 », dans Œuvres complètes de Charles Baudelaire, Michel Lévy frères, (lire en ligne), p. 77-198
  3. La Charité universelle sur Flickr.
  4. L'Échelle de Jacob sur Flickr.

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Liens externes