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Andréa Louise Alexandrine Martin |
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Alexandrine Martin, née à Mâcon le [2] et morte dans la même ville le [3], est une artiste peintre et pastelliste française. Élève de Charles de Steuben, elle a été active à Paris, où elle a exposé au Salon en 1846 et 1849, puis à Moulins.
Native de Mâcon[4], Andréa Louise Alexandrine Martin étudie la peinture à Paris auprès de Charles de Steuben, comme sa sœur aînée Irma Martin avant elle. Dans les années 1840, elle réside au 39, rue de Grenelle-Saint-Germain avec ses sœurs Glady et Irma[5].
Elle fait ses débuts au Salon en 1846. Sur les six tableaux qu'elle soumet au jury, quatre sont acceptés[4] ; il s'agit de deux portraits et de deux tableaux inspirés d'œuvres littéraires contemporaines : La Tristesse, d'après un passage des Nouvelles Méditations poétiques (1823) de Lamartine et Consuelo d'après le roman éponyme de George Sand publié en 1843[6]. Les romans de Sand se révèlent à cette époque des sources d'inspiration fréquentes où puisent les artistes : au seul Salon de 1846, deux autres tableaux s'inspirent de passages tirés de la plume de cette romancière : La Dribe (no 1068) d'Adèle Langrand, d'après Le Péché de Monsieur Antoine et Femme du peuple (no 861) de Guermann-Bohn, d'après le roman André (1835)[7].
La suite de la carrière de la jeune peintre au Salon est beaucoup moins favorable. En 1847, les six œuvres qu'elle soumet au jury du Salon sont refusées ; en 1849, seule une des deux œuvres qu'elle propose est acceptée, une étude de jeune fille au pastel[4]. Au moment où elle expose cette dernière peinture, Alexandrine Martin s'est établie à Moulins, le livret du Salon indiquant une double adresse : « à Moulins ; et à Paris, 14, rue des Marais-Saint-Germain »[8] (renommée rue Visconti en 1864).
En 1862, elle habite toujours à Moulins et participe à l'exposition archéologique et artistique locale[9].