Almamy, almami ou almaami est le titre que portaient aux XVIIIe et XIXe siècles les chefs de guerre musulmans et monarques de plusieurs États, royaumes et empires d'Afrique de l'Ouest, tels que le Fouta-Toro à partir de 1776, le Fouta-Djalon, le Boundou, le wassolou, le Rip, le Melakoru, le Safroko ou l'émirat du Liptako[1].
Le terme est dérivé de l'arabe : الإمام al-ʾimām ou al-ʾimāmu : "l'imam", ou amīr al-mu‘minīn (أمير المؤمنين), qui signifie commandeur des croyants.
Ce titre n'était pas héréditaire.
De nos jours le mot est devenu un nom propre dans certaines parties d'Afrique de l'Ouest, en hommage aux figures historiques qui ont porté le titre. C'est le cas par exemple d'Almamy Sylla, leader politique malien, du footballeur Almamy Schumann Bah ainsi que du musicien et compositeur Malal Almamy Talla, connu sous le nom de Foumalade.