Sur les feuilles se forment des taches circulaires, zonées, brun clair à grisâtre ou brun foncé, de moins de 0,5 à 12 mm de diamètre, parfois coalescentes ; sur les nervures médianes des feuilles, les taches sont oblongues ou linéaires, enfoncées et sur les têtes de chou-fleur se forment des taches noires. La maladie est transmise par les semences du champignon[1].
Ce sont des colonies amphigènes, effusées, de couleur olive plutôt pâle, velues, les grandes conidies individuelles sont bien visibles au microscope binoculaire à dissection x20. Le mycélium est immergé, les hyphes sont ramifiés, septés, hyalins, lisses, de 4–8 µm de large. Les conidiophores naissent en groupes de 2 à 10 ou plus à partir des hyphes, émergeant à travers les stomates, généralement simples, érigés ou ascendants, droits ou flexueux, fréquemment géniculés, plus ou moins cylindriques mais souvent légèrement renflés à la base, septés, gris-olive moyen à pâle, lisses, mesurant jusqu'à 170 µm de long, 6 à 11 µm de large, portant une à plusieurs cicatrices conidiennes petites mais distinctes. Les conidies sont solitaires ou parfois en chaînes de quatre au maximum, acropleurogènes, surgissant à travers de petits pores dans la paroi du conidiophore, droites ou légèrement incurvées, obclavées, rostrées, avec (16-) 11-15 (-19) septa transversaux et 0-3 (-8) septa longitudinaux ou obliques, olive pâle ou très pâle ou gris-olive, lisse ou, rarement, très peu strié, de 75 à 350 µm de long et généralement 20-30 (-40) µm de large dans la partie la plus large, le bec ayant environ 1/3 à 1/2 de la longueur du conidium et 5–9 µm de large[1].