Cet article est une ébauche concernant un photographe allemand.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Pour plus d’informations, voyez le projet associé.

Andreas Gursky
Andreas Gursky au K21 le 1er mars 2013.
Biographie
Naissance
Nationalité
Allemande
Formation
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Représenté par
Site web
Distinctions
Œuvres principales

Andreas Gursky, né le à Leipzig, est un photographe allemand et professeur à l'académie publique des beaux-arts de Düsseldorf[1].

Biographie

Petit-fils de photographe, Gursky étudie d'abord la photographie à Essen ; en 1980, il entre à l'école des beaux-arts de Düsseldorf (Kunstakademie Düsseldorf) et devient l'élève de Bernd et Hilla Becher[2]. Sa première œuvre exposée est la photo d'une cuisinière à gaz allumée (1980; 98 x 71 cm)[2]. Il est surtout connu pour ses images très grands formats d'une implacable définition. C'est un des derniers tenants du réalisme photographique proche des théories de l'école de Düsseldorf, mais on peut aussi le rapprocher du pop art et d'Andy Warhol pour le choix de ses thèmes et son goût des séries[3].

Cet artiste fait des photographies vertigineuses, des photos où l'on peut apercevoir des foules humaines, des fenêtres, des objets à l'infini, au point de ne plus distinguer une silhouette d'une autre. Une photo représentative est ainsi Tokyo, Stock Exchange (1990; 205 x 260 cm), où apparaissent plusieurs centaines de personnes[2]. Les photographies d'Andreas Gursky sont habitées par le principe de répétition générale. Elles présentent aussi un intérêt sur le plan architectural : Andreas Gursky photographie le monde « global »[4], post-moderne, de verre et d'acier.

Au début des années 1990, Gursky a commencé à utiliser les ressources de la photographie numérique, qui lui permet de combiner plusieurs photographies d'un même objet prises d'endroits différents (par exemple, Paris, Montparnasse, 1993, 187 x 428 cm; image au rythme géométrique proche de l'abstraction d'un immeuble dans son entièreté)[2]. Le travail de retouches numériques lui permet aussi de concilier photos de grand format, souvent prises d'un point de vue élevé voire aérien, avec le zoom et des détails minutieux[5].

Ses photographies sont parmi les plus chères au monde : 99 Cent II Diptych (2001) a été adjugée 1 700 000 livres (3 346 456 dollars) dans une vente aux enchères à Sotheby's à Londres le . Rhein II (1999) a atteint 4,3 millions de dollars (3,1 millions d'euros) lors d'une vente aux enchères chez Christie's à New York le [6]. Les deux photographies sont devenues les plus chères du monde à leur mise en vente.

Il est ami avec le photographe allemand Ulrich Hensel, avec qui il a partagé un appartement quelques années.

Œuvres

Expositions personnelles

1987

1988

1989

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2001

2002

2007

2009

2014

2018

2019

Sources

Cote

Notes et références

  1. « Kunstakademie Düsseldorf: Prof. Andreas Gursky », sur www.kunstakademie-duesseldorf.de (consulté le ).
  2. a b c et d The National Museum of Art, Osaka, Andreas Gursky (2014), Liste des œuvres exposées (en) et (jp) (4 p.).
  3. Bedfellows. Two artists who understand the beauty of business, The Economist 20/9/2009.
  4. M. Rustin, Andreas Gursky: Global Photographer, Dissent (Èté 2001), p. 97-98.
  5. S. Beyst, Andreas Gursky, from a world spirit's eye view (mars 2007).
  6. Gursky Photo of Rhine Sells for $4.3M, Becomes World’s Most Expensive Pic.
  7. Site officiel du Musée.

Annexes

Filmographie

Bibliographie

Liens externes