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Institut d'études politiques de Paris (diplôme d'études approfondies) (jusqu'en ) Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne (doctorat) (jusqu'en ) |
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Directeur de thèse |
Alain Corbin () |
Anne-Claude Ambroise-Rendu, née en 1960[1], est une historienne française, professeure à l'université de Limoges, puis, depuis 2016, à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle est spécialiste d'histoire de la justice et du crime, d'histoire des médias et d'histoire de l'environnement.
Titulaire d'un brevet de technicienne agricole (1979), Anne-Claude Ambroise-Rendu se réoriente ensuite vers l'histoire[2].
Agrégée d'histoire, sa maîtrise d'histoire à la Sorbonne porte sur les sociétés rurales (1985)[2].
Anne-Claude Ambroise-Rendu est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris (DEA Histoire du XXe siècle, 1989)[3].
En 1997, Anne-Claude Ambroise-Rendu soutient sa thèse en histoire, Les faits divers dans la presse française de la fin du XIXe siècle : étude de la mise en récit d’une réalité quotidienne (1870-1910) sous la direction d’Alain Corbin[4]. Cette étude s'appuie sur 16 000 faits divers relatés dans Le Petit Journal, Le Figaro, La Dépêche de Toulouse et Le Courrier de la Montagne. Sa thèse est publiée en 2004 sous le titre Petits récits des désordres ordinaires : les faits divers dans la presse française des débuts de la Troisième République à la Grande guerre[5].
Elle est professeure à l'université de Limoges.
Dans son ouvrage Crimes et délits : histoire de la violence de la Belle Époque à nos jours publié en 2004, Anne-Claude Ambroise-Rendu concentre ses analyses sur la perception sociale de la violence[6].
En 2010, elle obtient son habilitation à diriger des recherches à l'Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines avec un dossier consacré aux "Enfants violés. Une histoire des sensibilités XIXe-XXe siècle"[7].
Histoire de la pédophilie : XIXe – XXIe siècles publié en 2014 s'appuie sur les arrêts de cours d’assises, des dossiers de procédure de cinq villes françaises, des sources journalistiques. Dans cet ouvrage, Anne-Claude Ambroise-Rendu dresse le constat qu'il faut deux siècles pour que l’agression sexuelle sur enfant soit reconnue pénalement[8],[9].
En 2016, elle est professeure à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.Elle est directrice du Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines, à l'université Paris-Saclay[5].
Elle est également rédactrice en chef de la revue Le Temps des médias[10].