Antoine Dauvergne
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Genre artistique

Antoine Dauvergne est un compositeur français, né à Moulins le et mort à Lyon le .

Il donna en 1753, avec Vadé, Les Troqueurs, un des premiers opéras-comiques réguliers, devint maître de la musique du roi et composa des ballets et de la musique d'église.

Biographie

Fils d'un maître de violon, Antoine Dauvergne est né à Moulins (Allier) le . Il s’installe à Clermont-Ferrand vers 1730, puis à Paris vers 1739. Il épouse Marie de Filtz le . Devenu veuf, il se remarie vers 1770 avec Clémence Rozet, qui meurt en .

Dauvergne quitte Paris et s’installe à Lyon vers 1793, où il meurt le .

Carrière

À Paris, Antoine Dauvergne est nommé violoniste ordinaire de la Musique de la Chambre du roi. Le , il obtient son premier privilège l’autorisant à éditer de la musique instrumentale. Vers 1744, il intègre l’orchestre de l’Académie royale de musique en tant que violoniste. Vers 1751, il est nommé batteur de mesure de l’orchestre de l’Académie royale de musique.

Il quitte ce poste en , pour acquérir moyennant 6 000 livres la charge de compositeur de la musique de la Chambre du roi, en remplacement de François Rebel[1],[2],[3].

Le , Dauvergne est nommé directeur du Concert Spirituel en association avec Joliveau et Capperan.

Le , il est nommé surintendant de la musique de la Chambre du roi en survivance de François Francœur. Il s'est proposé, en 1766, pour devenir directeur de l'Académie royale de musique en association avec le caissier de l'opéra, Nicolas-René Joliveau. Le duo fut toutefois évincé par Pierre Montan Berton et Jean-Claude Trial, mais ses derniers les appelèrent finalement auprès d'eux en 1769 comme directeurs associés[4].

Le , Dauvergne obtient une pension de 1 000 livres sur le produit de l’Académie royale de musique en tant que compositeur. Vers 1768, il obtient une gratification exceptionnelle de 600 livres. Le , il obtient une pension annuelle de 1 200 livres en récompense de son service à la Cour.

En , Dauvergne est renouvelé à la tête du Concert Spirituel jusqu'en , en association avec Berton.

Le , il fait nommer Louis-Joseph Francœur survivancier de sa charge de maître de musique de la Chambre du roi. Le de la même année, il quitte la direction de l’Académie royale de musique confiée aux commissaires du roi, et le 20 du même mois, Dauvergne obtient un brevet de compositeur de l’Académie royale de musique chargé de remettre en musique les ouvrages anciens. Vers 1777, le brevet de compositeur de l’Académie royale de musique est supprimé.

En mai 1780, il devient directeur général de l'Académie royale de musique et le reste jusqu'à sa démission à Pâques 1782[5]. Rappelé le , il quitte définitivement la tête de l’Académie royale de musique lorsque celle-ci est confiée à la ville de Paris en avril 1790[6].

En 1786, Dauvergne obtient ses lettres de noblesse et est nommé chevalier de l’ordre de Saint-Michel. Parmi ses élèves en composition, on note le claveciniste Simon Simon, protégé de la Marquise de Mézangère.

Œuvres

Le catalogue des œuvres d'Antoine Dauvergne a été réalisé par Benoît Dratwicki sur la base Philidor du Centre de musique baroque de Versailles. Les œuvres, classées par type, sont désignées par les lettres « AnD »[7].

Répertoire des œuvres de Dauvergne

Œuvres scéniques

Œuvres vocales

Œuvres sacrées

Œuvres instrumentales

Principales sources des œuvres de Dauvergne

AnD.001
AnD.002
AnD.003
AnD.004
AnD.005
AnD.006
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AnD.008
AnD.009
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AnD.016
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AnD.018
AnD.019
AnD.020
AnD.021
AnD.022
AnD.023
AnD.024
AnD.025
AnD.026
AnD. Recueil.04
AnD.027
AnD.028
AnD.029
AnD.030
AnD.031
AnD.032
AnD.033
AnD.034
AnD.035
AnD.036
AnD.037
AnD.038
AnD.039
AnD.040
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AnD.042
AnD.043
AnD.044
AnD.045
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AnD.052
AnD.053
AnD.054
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AnD.057
AnD.058
AnD.059
AnD.060
AnD.061
AnD.062
AnD.063
AnD.recueil.03
AnD.064
AnD.065
AnD.066
AnD.067
AnD.068
AnD.069
AnD.recueil.05
AnD.070
AnD.071
AnD.072
AnD.073
AnD.074
AnD.075
AnD.076
AnD.077
AnD.078
AnD.079
AnD.080
AnD.081
AnD.recueil.01
AnD.082
AnD.083
AnD.recueil.02
AnD.084
AnD.085

Bibliographie

Notes et références

  1. 24 juin [1755], Versailles. (F-Pan/ O1 99, f. 176, Secrétariat de la Maison du roi, 1755) : « Retenüe de la moitié d’une charge de Compositeur de la Musique de la Chambre du Roy pour le S. Antoine D’Auvergne, ordinaire de lad. Musique, par la demission du S. Rebel. »
  2. 24 juin [1755], Versailles. Brevet de survivance de maître de Musique de la Chambre du Roy en faveur du S. D’Auvergne. (F-Pan/ O1 99, f. 179, Secrétariat de la Maison du roi, 1755)
  3. 24 juin [1755], Versailles. Brevet portant qu’Antoine Dauvergne payera lorsqu’il deviendra titulaire de la charge de maitre de Musique de la Chambre la somme de 6000 lt. (F-Pan/ O1 99, f. 183-184, Secrétariat de la Maison du roi, 1755
  4. Jean Gourret, Ces hommes qui ont fait l'Opéra, 1984, p. 69-71.
  5. Jean Gourret, Ces hommes qui ont fait l'Opéra, 1984, p.85.
  6. Jean Gourret, Ces hommes qui ont fait l'Opéra, 1984, p. 88-90.
  7. Benoit Dratwicki, « Catalogue des oeuvres de François Dauvergne », sur philidor.cmbv.fr (consulté en )