Une réserve naturelle d'orchidées s'étend sur des coteaux calcaires dominant le village. Un ruisseau venant de Manderen traverse la commune et se jette dans la Moselle.
Le ruisseau d'Apach, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Manderen-Ritzing et se jette dans la Moselle sur la commune, après avoir traversé trois communes[2].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Moselle et du ruisseau d'Apach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau d'Apach était jugé bon (vert)[Carte 2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 803 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 28 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (25,1 %), forêts (24,5 %), zones urbanisées (14,2 %), terres arables (12,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), eaux continentales[Note 4] (3,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Haut Apach : Ce hameau est mentionné pour la première fois au XVIIe siècle et semble dater de cette époque. Il comptait au début du siècle 6 maisons et 25 habitants. On y trouve une chapelle ainsi qu'un moulin à eau. Sa dénomination francique est Uewer-Opech.
Belmach : Ce hameau, mentionné Belmactra en 1225[19], ne fait partie de la commune d'Apach que depuis un peu plus d'un siècle. Il faisait partie autrefois de la seigneurie de Mensberg et dépendait des seigneurs de Sierck. Au XVIIIe siècle, Belmach est rattaché à la Lorraine dans le cadre du bailliage de Bouzonville et c'est la coutume de Lorraine qui régit ce hameau. En 1790, Belmach devient une annexe de la commune de Merschweiller. La loi du réunit Belmach à la commune d'Apach. Sa dénomination francique est Belméch.
En francique lorrain : Opéch (avec l'accent tonique sur le O long fermé initial).
Sobriquets
Sobriquets anciens désignant les habitants de la commune :
Di Opécher Toperten (Les simplets d'Apach).
Ce sobriquet a l’avantage de rimer parfaitement avec le nom francique du village (Opéch), mais ne signifie pas pour autant que les gens y sont plus stupides qu’ailleurs.
Die Apacher Schlawaken = Les Slowaques (Polaques) d’Apach[20].
Le nom Slowaques, fait référence aux cavaliers polonais qui étaient venus faire subir des violences et cruautés sur la population rurale du pays de Sierck. Devenu par la suite dans le dialecte local un synonyme d’hommes sans savoir-vivre ou incultes.
Histoire
Dépendait de l'ancienne province de Lorraine, bien de l'abbaye de Rettel, dont les seigneurs de Sierck étaient les seigneurs-voués.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2021, la commune comptait 1 071 habitants[Note 5], en augmentation de 4,79 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Château édifié vers le milieu du XVIe siècle, probablement par un meunier d'Apach ; propriété de la famille Muller au XVIIe siècle, qui restauré le château à partir de 1671, porte la date ;
grosse forge fondées par Louis de Bettainvillers en 1611 ; en activité jusqu'en 1739 ; aujourd'hui détruite.
Église paroissiale Saint-Donat ; clocher roman rond XIIe siècle ; a remplacé la chapelle Saint-Léonard construite dans le premier quart du XVIIe siècle aux frais de Louis de Bettainvillers pour les ouvriers de la forge qu'il venait de créer dont il ne subsiste que la tour clocher ; la nef actuelle a été construite en 1832 ;
chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs à Haut-Apach, construite en 1718 ;
chapelle Saint-Antoine à Belmach XVIIIe siècle.
Église Saint-Donat.
Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs à Haut-Apach.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )