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Catherine-Flore Pajou (d) Jacques-Augustin-Catherine Pajou |
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Prix de Rome () |
Augustin Pajou, né le à Paris et mort dans la même ville le , est un sculpteur néoclassique français.
Fils d'un sculpteur-menuisier, Augustin Pajou grandit à Paris, dans le faubourg Saint-Antoine. Élève du sculpteur Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778), il est lauréat du prix de Rome en sculpture de 1748.
Le roi Louis XV lui offre son aide financière lorsqu'il étudie à l'Académie de France à Rome.
En 1761, il épouse Angélique Roumier, fille du sculpteur Claude Roumier. De leur union naissent deux enfants : Flore Catherine Pajou (1764-1841)[1] et Jacques Augustin Catherine Pajou (1766-1828) qui fut peintre d'histoire et de portraits.
Agréé à l'Académie royale à Paris en 1759, il y est reçu en 1760 avec son marbre de Pluton enchaînant Cerbère (Paris, musée du Louvre)[2]. Il est nommé professeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture le et est promu recteur le , confirmé le . Il succède à Jean-Marc Nattier et sera remplacé par Jean-Guillaume Moitte en 1809[3].
Comme son ami Charles de Wailly dont il orna la maison de la rue de la Pépinière (actuel 49, rue La Boétie), il fut protégé par le marquis de Voyer, Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson. Il œuvra ainsi en 1768-1769 au relief de la grange-écurie du château des Ormes figurant Cybèle recevant toutes les productions de la Terre, transporté par voie d'eau depuis Paris. Pajou participa parallèlement à la décoration de l'hôtel du marquis, dit hôtel d'Argenson ou Chancellerie d'Orléans. Suivant les conseils du grand anticomane Julien-David Leroy, promoteur du goût à la grecque, il réalisa les superbes cariatides en bronze et or de la salle à manger de l'hôtel. Pajou œuvra enfin au troisième grand chantier du marquis de Voyer et de son ami De Wailly : la décoration du corps central du château des Ormes entre 1768 et 1773 au moins, date du dernier contact attesté avec le marquis.
Comme De Wailly et Voyer, Pajou fut franc-maçon, faisant partie de la loge des Neuf Sœurs. Il est enterré au cimetière de Fontenay-aux-Roses.