Pays | |
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Région | |
Département | |
Commune | |
Coordonnées | |
Cours d'eau |
Vocation | |
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Opérateur | |
Date du début des travaux |
1929 |
Date de la fin des travaux |
1932 |
Date de mise en service |
1932 |
Type |
Barrage mobile |
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Hauteur (lit de rivière) |
16,75 m |
Longueur |
73,5 m |
Volume |
5,3 millions de m³ |
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Superficie |
74 ha |
Longueur |
7 km |
la Jourdanie | |
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Exploitant |
Le barrage de la Jourdanie est un barrage français du Massif central, situé sur le Tarn dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Le barrage de la Jourdanie se situe à l'aval du barrage du Truel, dans les Raspes du Tarn, sur la commune de Broquiès, dans le sud du département de l'Aveyron.
Ce barrage a été édifié entre 1929 et 1932[1] et mis en service en 1932 pour produire de l'énergie hydroélectrique[2].
Son exploitation, assurée par EDF, dépend de la concession de l'« aménagement hydroélectrique du Pouget »[3] qui arrive à expiration en 2027[4].
Le barrage de la Jourdanie est un barrage mobile établi sur le cours du Tarn à 256 mètres d'altitude[2]. D'une hauteur de 16,75 m, sa longueur en crête est de 73,5 m[2]. Un article de 1932 écrit avant sa mise en service indique que sa centrale hydroélectrique devrait produire annuellement quarante millions de kWh et que cette centrale doit être reliée à celle de Pinet par une ligne haute tension de 60 000 volts[5].
Le barrage de la Jourdanie est l'un des neuf barrages de l'« aménagement hydroélectrique du Pouget » qui comporte six centrales électriques et qui produit annuellement 540 000 MWh, correspondant à la consommation de 220 000 habitants[6].
À une altitude de 263 mètres, sa retenue est longue de près de sept kilomètres et s'étend sur 74 hectares[2]. Située dans des gorges resserrées appelées raspes, sa largeur n'excède pas 130 mètres.
La retenue draine un bassin versant de 3 161 km2[2] et baigne la commune où est érigé le barrage, Broquiès, ainsi que trois autres en amont : Le Truel, Villefranche-de-Panat, et marginalement Saint-Victor-et-Melvieu. En dehors du Tarn, elle est également alimentée par une dizaine de ruisseaux, parmi lesquels ceux des Escudelles, de Genève, de Lascombes (ou de las Combes), des Rives, de Saint-Amans et de Saint-Cyrice.
Le volume total de la retenue est de 5,3 millions de mètres cubes[2].