Benozzo Gozzoli
Autoportrait dans le Cortège des mages 1459
avec son nom comme auteur
en latin sur le bonnet :
opus benotii (« œuvre de Benozzo »)
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Enfant
Alesso di Benozzo (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Mécène
Maître
Œuvres principales
Le Triomphe de saint Thomas d'Aquin (d), La Descente de croix (d), chapelle des MagesVoir et modifier les données sur Wikidata

Benozzo Gozzoli, né Benozzo di Lese di Sandro en 1420 ou 1424 à Sant'Ilario a Colombano, près de la Badia di Settimo (frazione de Scandicci) et mort le à Pistoia, est l'un des peintres majeurs de l'école florentine dont le chef-d'œuvre est le Cortège des mages du palais Medici-Riccardi.

Biographie

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Benozzo di Lese arrive avec sa famille à Florence en 1427. Il se forme auprès de Fra Angelico au couvent San Marco où beaucoup d'œuvres sont exécutées depuis les dessins du maître, puis entre 1444 et 1447 comme orfèvre dans l'atelier de Ghiberti et travaille avec lui et son frère Vittorio Ghiberti à la porte du Paradis du baptistère Saint-Jean.

En , il part à Rome avec Fra Angelico appelé auprès du pape Eugène IV pour des décorations au Vatican puis à la Cappella Niccolina de Nicolas V. Sa grande renommée de décorateur commence avec les fresques (disparues) peintes durant ce séjour, à l'église Sainte-Marie d'Aracœli (Saint Antoine et deux anges) et à Sainte-Marie-Majeure. Il le suit également en Ombrie lors de travaux de fresques sur la voûte de la cathédrale d'Orvieto.

En 1449, il quitte Fra Angelico et reste en Ombrie pour une Annonciation à Narni, signée opu[s] benot[i] de florent[ia], au monastère de San Fortunato, près de Montefalco, pour une Vierge à l'Enfant avec saints et anges et d'autres travaux dont un retable de saint Thomas recevant la ceinture de la Vierge (musée du Latran), dans la chapelle de Saint-Jérôme la Vierge et les saints, la Crucifixion et d'autres sujets ; sa dernière peinture au monastère où il remplit de divers sujets sur la vie des saints dans lesquels il insère les portraits de Dante, de Pétrarque et de Giotto, travail terminé en 1452.

Il reste à Montefalco (avec un séjour à Viterbe) probablement jusqu'en 1456, employant Pier Antonio Mezzastris comme assistant. De là il part à Pérouse où il peint pour une église une Vierge et des saints (conservée au musée local) puis retourne dans la ville de son enfance, Florence.

Cortège des mages 1459, fresque
figurant la Maison de Médicis
Chapelle des Mages Palais Medici-Riccardi

Une fois de retour à Florence en 1459, il termine son chef-d'œuvre : le cycle de la chapelle des Mages du palais Medici-Riccardi à Florence et dans lequel il signe en se représentant avec un bonnet portant l'inscription latine opus benotii. Il choisit aussi les villes de la région, loin des grandes commissions du pouvoir citadin central, pour exprimer son art : Saint Augustin protégeant la ville de la peste (1464) pour l'église Sant'Agostino à San Gimignano (1463-1467).

Il part ensuite à Pise, où il ouvre un atelier pour exécuter, entre 1468 et 1484, les fresques de 22 scènes bibliques du Camposanto (presque entièrement détruites aujourd'hui par les bombardements de 1944) et pour lesquelles il a été probablement assisté par Zanobi Machiavelli.

En 1478, les autorités de Pisan lui donnent, comme marque de leur respect, un tombeau au Campo Santo et il possède sa propre maison à Pise, et maisons et terres à Florence.

En 1495, il retourne à Florence après la venue de Charles VIII (roi de France) en Italie et à l'expulsion des Médicis, ses protecteurs. Quelques mois plus tard il est à Pistoia où est son fils Francesco, son collaborateur, et le magistrat Giovan Battista.

Le jour avant sa mort ses fils vendent deux tableaux au cardinal Niccolò Pandolfini, évêque de Pistoia, exécutées avec la collaboration de ses fils Francesco et Alessio : la Déposition de la Croix du musée Horne à Florence et la Resurrezione di Lazzaro (National Gallery of Art de Washington), dans lesquels on ne trouve plus trace de sa décoration forte, mais plutôt les modalités austères et dramatiques influencées par la prédication de Jérôme Savonarole.

Femmes au tombeau,1441
Couvent St Marc, Florence

Il meurt en 1497, à Pistoia, de la peste.

Œuvres

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Chronologie :

Années 1440

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Années 1450

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Départ d'Antioche
de saint Jérôme
,1452
San Francesco, Montefalco

Années 1460

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Miracle de saint Dominique, 1461
Pinacothèque de Brera,Milan

Années 1470-1480

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Rencontre à la Porte d'or, 1484
Histoire de la Vierge, Castelfiorentino

Dessins et études

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Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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