Naissance |
Perpignan (France) |
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Poste | Demi d'ouverture |
Période | Équipe | M (Pts)a |
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1977-1982 1982-1989 |
XIII Catalan Saint-Estève |
? (?) ? (?) |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
Bernard Guasch, né le [1],[2] à Perpignan, est à la tête d'une entreprise familiale qui assure la promotion des viandes locales sur Perpignan. Il est également à la tête du club de rugby à XIII les Dragons Catalans qu'il a fondé, deuxième club français à participer à la Super League après le Paris Saint-Germain Rugby League. Ancien rugbyman, Bernard Guasch a évolué à l'ouverture au XIII Catalan de 1977 à 1982 et à Saint-Estève XIII de 1982 à 1989.
Son père, José Guasch, est un réfugié républicain espagnol et devient un joueur de rugby à XV sous les couleurs de Perpignan disputant notamment la finale du Championnat de France 1951-1952. Désirant ouvrir une boucherie, il demande un prêt à l'USAP mais ce dernier refuse, le XIII catalan en revanche soutient son initiative s'il rejoint le rugby à XIII, ce qu'il fit[3].
Il parle couramment le Catalan.
Bernard Guasch a évolué à l'ouverture au XIII Catalan de 1977 à 1982 et à Saint-Estève XIII de 1982 à 1989[4]. Son frère, Bruno Guasch, a évolué sous les couleurs du XIII Catalan, et son fils Joan Guasch a évolué sous les couleurs des Dragons Catalans et de Saint-Estève XIII Catalan.
Les dirigeants treizistes ont sollicité Bernard Guasch pour ses « aptitudes de meneur d'hommes »[5]. En 2000, deux grands clubs français, XIII Catalan et Saint-Estève, fusionnent pour donner naissance à l'Union Treiziste Catalane qui domine le Championnat de France de rugby à XIII, ensuite le club devient les Dragons Catalans lors de son intégration à la Super League en 2006 devenant l'unique représentant français dans l'élite du rugby à XIII dans l'hémisphère nord. On considère que c'est « lui qui a su convaincre les Britanniques de les incorporer »[4].
Il s'agit d'une réussite sportive puisque le club parvient en finale de la Challenge Cup en 2007 et se qualifie pour la série éliminatoire (play-off) en Super League en 2008, et d'une réussite économique puisque le club culmine à plus de 8000 spectateurs par match à domicile, a réussi à convaincre GL Events d'y investir en prenant des parts dans le club, et l'équipementier américain Nike à partir de 2009[6].
Dès la fin des années 2010, on lui attribue le souhait de « créer une entente morale avec l'USAP, comme cela se fait outre manche »[4]. Le club quinziste ne semble pas avoir répondu de manière concrète à cette volonté.
En 2019, il reçoit le XIII d'or (catégorie XIII d'honneur)[7].