Beuzeville-au-Plain | |
L'église Saint-Brice. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Baie du Cotentin |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Philippe Nekrassoff 2020-2026 |
Code postal | 50480 |
Code commune | 50051 |
Démographie | |
Gentilé | Beuzevillais |
Population | 47 hab. (2019) |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 25′ 50″ nord, 1° 17′ 10″ ouest |
Altitude | Min. 14 m Max. 41 m |
Superficie | 2,04 km2 |
Élections | |
Départementales | Carentan |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Sainte-Mère-Église |
Localisation | |
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Beuzeville-au-Plain est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Sainte-Mère-Église.
Elle est peuplée de 47 habitants[Note 1].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bosavilla in plano en 1080[2].
Le toponyme Beuzeville est issu de l'anthroponyme germanique Boso[2],[3],[4] et de l'ancien français vile dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin villa rustica.
Le déterminant locatif, -au-Plain, fait référence à un petit territoire des environs de Sainte-Mère-Église qui avait autrefois formé le doyenné du Plain. Cette appellation est issue de l'ancien français plain « pleine campagne, plaine ». Voir également Angoville-au-Plain et Neuville-au-Plain.
Le gentilé est Beuzevillais.
À l'époque gallo-romaine, pendant la Pax Romana et sous le règne d'Auguste, il est probable qu'une agglomération romaine secondaire voit le jour[5].
Vers 1366, le village a pour seigneur Guillaume de Beuzeville, chevalier[6].
En 1458, comme déclaré par l'abbé de Fécamp, la paroisse, sis en la vicomté de Valognes, au bailliage du Cotentin était la possession de l'abbaye : « Item au baillage de Caen, (nous avons), la baronnie, terre et seigneurie d'Argences, lasquelle Baronnie s'estend au bailliage du Costentin, en la viconté de Valognes, aux paroisses de Quettehou, de Saint Vaast, de Ravenoville, de Beuzeville, de Digoville, de Montaigu et d'Illec Environ… »[7].
Foire annuelle de la Saint-Clément, déjà citée en 1237 et 1273[8].
Le village est libéré le [8].
Le , Beuzeville-au-Plain rejoint avec trois autres communes la commune de Sainte-Mère-Église[9] qui devient une commune nouvelle, régime juridique instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Beuzeville-au-Plain, Chef-du-Pont, Écoquenéauville et Foucarville deviennent des communes déléguées et Sainte-Mère-Église, qui cumule le statut du commune nouvelle et commune déléguée, est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Le conseil municipal était composé de sept membres dont le maire et un adjoint. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Sainte-Mère-Église le jusqu'en 2020 et Olivier Osmont devient maire délégué. Il est remplacé à cette date par Philippe Nekrassoff.
En 2019, la commune comptait 47 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2005, 2010, 2015, etc. pour Beuzeville-au-Plain[12]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Beuzeville-au-Plain a compté jusqu'à 120 habitants en 1836.
La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny[15].
Le village n'a pas de monument aux morts[20] et est, avec Thierville, une des communes de France à ne pas avoir perdu un citoyen pendant la Première Guerre mondiale[21]. Le seul natif du village à être mort au combat est Bienaimé, Louis, Auguste Agnès : né le , soldat de 2e classe au 25e régiment d'infanterie, il meurt « tué à l'ennemi » le à Châtelet[22]. Le , la place du village est renommée place Bienaimé-Agnès en sa mémoire[23].