La bifora (ou bifore) est un type de fenêtre à meneaux.
Cette fenêtre est divisée verticalement en deux ouvertures, séparées par une colonnette ou un petit pilier sur lequel reposent deux arcs en plein cintre ou en ogive[1]. Parfois, elle est encadrée par un autre arc, un ornement, un blason ou encore une ouverture circulaire insérée dans l'espace entre les deux arcs.
Typique des styles roman et gothique, où elle devient un motif ornemental des fenêtres et des clochers, on la retrouve aussi dans des monuments de style renaissance.
Les fenêtres à meneaux apparaissent à la fin de l'Antiquité. Et elles sont très fréquentes dans l'architecture paléochrétienne et byzantine (comme à Ravenne) et sont également abondamment repris par l'architecture musulmane en Espagne.
Cet élément architectural peu utilisé après la Renaissance revient en vogue au XIXe siècle à une époque où les styles néo-gothique et néo-Renaissance sont populaires.
Les bifore (pluriel de bifora) sont historiquement répandues en Italie où l'on peut observer des exemples anciens, telles celles du baptistère de Galliano et de la façade de San Giovanni in Sinis, datant du XIe siècle. D'où le nom issu de l'italien[2].
En italien, on utilise également les termes de monofora, trifora et quadrifora pour des fenêtres qui ont respectivement : une, trois ou quatre baies.
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