Boali | ||
Camion en panne sur la route de Boali | ||
Administration | ||
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Pays | République centrafricaine | |
Préfecture | Ombella-M'Poko | |
Maire | Marie-Marguerite Begalé | |
Démographie | ||
Population | 6 000 hab. | |
Géographie | ||
Coordonnées | 4° 47′ 36″ nord, 18° 06′ 43″ est | |
Altitude | 449 m |
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Divers | ||
Site(s) touristique(s) | Chutes de Boali | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : République centrafricaine
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Boali est une localité de République centrafricaine, chef-lieu de la préfecture d'Ombella-M'Poko. Elle est située à 95 km au nord-ouest de Bangui par la route nationale 1.
La ville de Boali est située en proximité de la rivière Mbali qui forme les célèbres chutes de Boali.
La commune rurale de Boali compte plus de cinquante villages ou groupements de villages : Batignoles, Bio, Boali Poste, Boali Woko, Bobia 1, Bobissa, Bodadoulé, Boéssé, Bogani 1, Bogali, Bogbadélé, Bogbaloko, Bogbatoua, Bogbazonga, Bogoin 2, Bogondo, Bogoula, Bogoyo, Bokoin, Bolingui, Bombaté, Bondanga, Bondara 1, Bondara 2, Bongba, Bornou, Borofio, Bossékara, Bouboui, Boukané, Boukouli, Boulingui, Boutili, Boutini, Boyali 1, Boyali 2, Bozoubolo, Didango, Dongué, Gbabili, Gbahao, Gbakassa, Gbakolon, Gbakom, Gbandengué, Gbandoro, Gbangoko, Gbangonda, Gomoko, Harandé, Icat, Kabo, Mandjo, Mayanga, Ndobo, Ngodoforo, Ngoro, Pan, Vangué, Yéwélé et Yila.
En 1926, la Société des cotons du Congo installe une usine d'égrenage à Boali, cette société cotonnière deviendra la Contonfran[1].
La commune de Boali est l’unique commune de la sous-préfecture. Elle compte en 2003, 24 396 habitants[8].
La sous-préfecture de Boali est constituée d’une circonscription électorale législative.
Date d'élection | Identité | Parti |
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2016 | Bertin Béa | KNK |
2021 | Firmin Ngrebada | MCU |
Accessibles en moins de deux heures de route de Bangui, les chutes de Boali sur la rivière Mbali, d'une hauteur de 50 m pour 250 m de largeur, sont devenues un des sites touristiques parmi les plus prisés du pays, surtout durant la saison des pluies qui augmente notablement leur débit. Le site dispose d’un complexe hôtelier[9].
Depuis 1954, Boali est l'unique lieu de production d'électricité d'origine hydraulique du pays. En 2006, les deux sites de production atteignent une puissance combinée de 18,65 MWa. Une usine de filature et de tissage de coton de l'ICOT (Industrie cotonnière de l'Oubangui et du Tchad) utilise l'énergie des chutes, elle deviendra ICCA (Industrie Cotonnière Centrafricaine), mais est désormais fermée[10].