Budos | |||||
La mairie (avr. 2012). | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Langon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Convergence Garonne | ||||
Maire Mandat |
Didier Charlot 2020-2026 |
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Code postal | 33720 | ||||
Code commune | 33076 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Budossais | ||||
Population municipale |
813 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 32′ 03″ nord, 0° 23′ 03″ ouest | ||||
Altitude | Min. 12 m Max. 70 m |
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Superficie | 21,10 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Landes des Graves | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.budos.fr/ | ||||
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Budos (prononcer [bydɔs] ; Budòs en gascon) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Budossais[1].
Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située à proximité du Ciron dans le vignoble des Graves et jouxtant le célèbre village viticole de Sauternes. Aujourd'hui, l'activité principale de ce village est la viticulture.
Budos est réputée pour son eau, car elle est une des plus grandes sources d'eau de la région, eau qui alimente tout le sud de la Communauté urbaine de Bordeaux par un aqueduc.
La commune se trouve à 42 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 14 km à l'ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 15 km au sud de Podensac, ancien chef-lieu de canton[2].
Les communes limitrophes en sont Pujols-sur-Ciron au nord-nord-est, Bommes au nord-est, Sauternes à l'est, Léogeats au sud-est, Balizac au sud-ouest et Landiras de l'ouest au nord.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 880 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sauternes à 3 km à vol d'oiseau[6], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 859,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Budos est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,6 %), cultures permanentes (16,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (1,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est traversée, dans le bourg, par une route tronc commun des départementales D114 et D118, la première reliant Pujols-sur-Ciron au nord-est et Villandraut au sud, la seconde reliant Illats au nord et Balizac au sud-ouest. Au nord du bourg, la route départementale D125 mène vers le nord-ouest à Landiras et vers l'est à Sauternes. Le territoire communal est également traversé, dans l'ouest, par la route départementale D11 qui relie Saint-Symphorien au sud-ouest à Landiras au nord-ouest puis Illats au nord (accès à l'autoroute A62).
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est celui de 2 Podensac distant de 11 km par la route vers le nord.
L'accès 1 Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 21 km vers le sud-est.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 9,5 km par la route vers le nord-est, de Preignac sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine ; celle de Langon, offrant plus de trafic, se trouve à 13 km vers le nord-nord-est.
Le territoire de la commune de Budos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Ciron et le Tursan. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2020 et 2021[17],[15].
Budos est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[18]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[19],[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 375 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 293 sont en aléa moyen ou fort, soit 78 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996, 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Au nord-ouest du bourg se trouve un tertre boisé, aux taillis touffus, le Tuco de la motte, de quarante mètres de diamètre à la base, qui domine la vallée du Tursan. Aucun indice ne permet de préciser s'il s'agit d'un tumulus protohistorique ou d'une motte féodale comme l'indique le toponyme[24].
Au Moyen Âge, l'histoire de Budos se confond avec celle de son château et de la seigneurie.
Pour l'état de la commune au XVIIIe siècle, voici ce que dit l'enquête de Jacques Baurein[25] :
À la Révolution, la paroisse Saint-Romain de Budos forme la commune de Budos[26].
Au XIXe siècle, Rebsomen signale l'ancienne maison noble de Margaride et les sources de Fonbanne, célèbres pour leur eau abondante et limpide, « dont le débit est de 350 litres par seconde. Ces eaux sont amenées à Bordeaux, depuis 1887, par un aqueduc de 41 kilomètres de longueur ».
Juste avant le pont de la Magdelaine sur le Ciron, se trouvait une petite construction en ruines, sous les arbres et dans un coin très pittoresque : enceinte rectangulaire bâtie en belle pierre, appelée la chapelle de la Magdelaine[27]..
Blason | Écartelé, au premier et au quatrième de gueules à la tour d'or ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au deuxième et au troisième d'or aux trois barres d'azur. |
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Détails | officiel, présent sur le internet de la commune |
source.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2021, la commune comptait 813 habitants[Note 2], en augmentation de 4,9 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).