Camp d'internement de la Lande de Monts | ||
![]() Stèle commémorative à l'emplacement du camp | ||
Présentation | ||
---|---|---|
Gestion | ||
Victimes | ||
Géographie | ||
Pays | ![]() |
|
Région | Centre | |
Localité | Monts (Indre-et-Loire) | |
Coordonnées | 47° 14′ 52″ nord, 0° 37′ 52″ est | |
Géolocalisation sur la carte : France
| ||
modifier ![]() |
Le Camp de la Lande de Monts est un camp d'internement de la Seconde Guerre mondiale, situé sur le territoire de la commune de Monts (Indre-et-Loire).
Le camp fut construit vers 1937, avec trois autres, pour loger une partie des nombreux ouvriers travaillant à la poudrerie nationale du Ripault, toute proche. Il fut réquisitionné par la Gestapo après l'armistice du 22 juin 1940[1]. Il abrita d'abord des juifs polonais évacués de Moselle. En septembre 1942, 422 Juifs furent dirigés de ce camp vers le Camp de Drancy puis déportés à Auschwitz. 14 personnes survécurent.
Le rabbin Moïse Kalhenberg, de Metz, était le guide spirituel de ces détenus.
Après les détenus Juifs, ce furent 298 femmes communistes qui furent détenues dans ce camp[2]. Parmi elles, Paulette Capliez a été internée dans le camp de la Lande avant son transfert à Poitiers[3]. Une d'entre elles fut exécutée, elle avait été dénoncée comme juive par une infirmière française[4]. Le camp servit également à abriter les populations sinistrées dans l'explosion de la poudrerie du Ripault le [5].
La guerre finie, le camp sert de résidence à des employés du Ripault et du laboratoire Roger Bellon. Ses installations sont détruites dans les années 1960 et des lotissements construits à son emplacement.