Canala Xârâcùù | |||
Village de Canala. | |||
Administration | |||
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Pays | France | ||
Collectivité | Nouvelle-Calédonie | ||
Province | Province Nord | ||
Aire coutumière | Xaracuu | ||
Maire Mandat |
Gilbert Tyuienon (UC) 2020-2026 |
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Code postal | 98813 | ||
Code commune | 98804 | ||
Démographie | |||
Population municipale |
3 701 hab. (2019 ) | ||
Densité | 8,4 hab./km2 | ||
Ethnie | Kanaks : 95 % Européens : 1,6 % Métis : 1,4 % Tahitiens : 0,2 % Wallisiens-Futuniens : 0,1 % Asiatiques : 0,1 % Ni-Vanuatu : 0,1 % Autres - Non déclarés : 1,6 % |
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Géographie | |||
Coordonnées | 21° 31′ 13″ sud, 165° 57′ 11″ est | ||
Altitude | Max. 1 134 m | ||
Superficie | 438,7 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie
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Liens | |||
Site web | http://www.mairie-canala.nc | ||
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Canala (Xârâcùù dans la langue éponyme) est une commune de Nouvelle-Calédonie située sur la côte Est de la Grande Terre en Province Nord, entre Thio (46 km au sud-est) et Kouaoua (40 km au nord-ouest), et à 166 km de Nouméa.
La commune fait partie de l'aire coutumière Xaracuu. La langue régionale kanake y est le nââ Xârâcùù. Le nââ Xârâgurè est parlée dans la région de Nakéty.
Si l’on vient de Thio, il faut emprunter la route à horaires (qui fonctionne en sens unique alterné de 7 h à 17 h), sinueuse et escarpée, par le col de Petchécara, avec un fabuleux panorama.
Le chemin traverse les vallées de la Dothio et de la Pehanno. Par temps clair, on aperçoit les Iles Loyauté.
Si l’on se rend à Canala par La Foa, la route du col d’Amieu circule quant à elle dans les deux sens. Elle passe à proximité des sources thermales de La Crouen dont les eaux avoisinent de 40° et dont les vertus étaient autrefois recommandées pour lutter contre les maladies des voies respiratoires, l’hypertension, l’asthme, les rhumatismes et les troubles respiratoires[réf. nécessaire].
Les communes limitrophes sont :
Le , Tardy de Montravel reçoit la soumission (ou l'acceptation forcée) du chef de Kanala, Aliki Kai.
Dès , lors de son inspection, le gouverneur Eugène du Rouzet apprécie le site, le port, le mouillage, l'abri côtier, la situation des cultures, l'eau douce en quantité, la population. Il envisage d'y créer un établissement militaire français. Le chef de Kanala, Kay, ou Aliki Kai, ou Apupia, reconnaît la domination française, mais reste sous l'influence des santaliers. Sa tribu dispose d'un millier de fusils (dont 300 fournis par l'auxiliaire Oliver), qui lui ont permis de soumettre Nakety, Kouaoua, et diverses tribus de l'intérieur.
Canala a d'abord été nommée Napoléonville. Montravel, séduit par cette localité au potentiel de développement économique important, voulait en faire la capitale de la Nouvelle-Calédonie.
Les Mines d'antimoine de Nakety sont découvertes dans la région en 1876 et exploitées dès 1879 mais à plus grande échelle seulement en 1882.
Lors de la grande révolte kanak de 1878, le lieutenant-de-vaisseau Senan parvient à rallier le chef Gélima, le chef politique Kaké (fils de Aliki-Kai) et son chef de guerre Nondo. La participation des Canaliens a été essentielle pour la résolution militaire du conflit. Dès le premier combat, Nondo est blessé, et un petit-fils de Gélima, Iriwa, est tué. Mais tous les membres des tribus ne sont pas de l'avis de leurs chefs, cette traîtrise, et pensent aux dépouilles des blancs.
Au début des années 1980, Canala, alors redoutable fief indépendantiste, a pris une part importante pendant les événements menés par [[Eloi Machoro|Eloi Machoro[réf. nécessaire]]].
Aujourd’hui, Canala est une commune liée à l’activité du nickel : Nakéty, Boakaine.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1956. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee, mais la loi relative à la démocratie de proximité du a, dans ses articles consacrés au recensement de la population, instauré des recensements de la population tous les cinq ans en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Mayotte et dans les îles Wallis-et-Futuna, ce qui n’était pas le cas auparavant[1]. Ce recensement se fait en liaison avec l'Institut de la statistique et des études économiques (ISEE), institut de la statistique de la Nouvelle-Calédonie. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[2], les précédents recensements ont eu lieu en 1996, 1989, 1983, 1976, 1969, 1963 et 1956[Note 1].
En 2019, la commune comptait 3 701 habitants[Note 2], en augmentation de 0,38 % par rapport à 2014 (Nouvelle-Calédonie : +0,98 %).
Après avoir prospéré grâce aux sources thermales de La Crouen, Canala a cherché à réhabiliter le site thermal, sans succès faute d'entente entre les tribus concernées.
La commune comporte actuellement 3 mines en activité.
Elle développe depuis plusieurs années[Quand ?] des activités :