Chez un virus, la capside est la structure qui entoure le génome, l'acide nucléique (ADN ou ARN).
Elle est constituée de très nombreuses unités protéiques qui se regroupent pour former des ensembles structurels identiques appelés capsomères.
Le nucléocapside est l'ensemble formé de la capside du virus (présente chez les virus nus ou enveloppés, l'enveloppe ou péplos n'étant pas la capside, mais une enveloppe lipoprotéique entourant la capside) et du génome viral (ARN ou ADN).
Selon les rapports géométriques que les capsomères présentent entre eux et avec le génome qu'ils recouvrent et protègent, on définit trois classes de nucléocapsides[1] :
Des chercheurs français ont publié en 2013 la description de deux virus (Pandoravirus) encore plus grands que les virus géants découverts 10 ans plus tôt.
Parmi plusieurs caractéristiques très inhabituelles (dont un génome environ deux fois plus gros (en nombre de gènes) que les précédents virus géants découverts[2]) ; avec environ 2500 gènes ; à comparer aux génomes de la grippe ou du VIH qui ne contiennent qu’une dizaine de gènes, ce qui leur suffit à défier notre système immunitaire[3], ces nouveaux virus ne disposent pas des gènes nécessaires à la synthèse de la protéine de capside (la « brique de base » des capsides de virus normaux)[3].