Cauffry
Cauffry
La mairie de Cauffry, façade sud.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Liancourtois
Maire
Mandat
Virginie Garnier
2020-2026
Code postal 60290
Code commune 60134
Démographie
Gentilé Cauffriots, Cauffriotes
Population
municipale
2 654 hab. (2021 en augmentation de 6,59 % par rapport à 2015)
Densité 560 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 19′ 03″ nord, 2° 26′ 57″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 114 m
Superficie 4,74 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Creil
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nogent-sur-Oise
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
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Cauffry
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Cauffry
Liens
Site web http://www.mairie-cauffry.fr/

Cauffry est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Cauffriots et les Cauffriotes.

Géographie

Localisation

À vol d'oiseau, la commune se situe à 65 kilomètres au sud d'Amiens, à 30 kilomètres à l'est de Beauvais, à 29 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 51 kilomètres au nord de Paris.

La superficie de la commune est de 475 hectares[a 1].

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Cauffry
Cambronne-lès-Clermont Rantigny Liancourt
Cauffry Mogneville
Rousseloy Laigneville Monchy-Saint-Éloi

Topographie et géologie

La localité, établie dans la Vallée dorée[a 1], se caractérise par un territoire ayant sa principale direction de l'est à l'ouest, depuis la rivière de la Brêche qui sert de limite jusqu'au plateau voisin du canton de Mouy[1].

Compris entre 36 mètres d'altitude sur les rives de la Brêche et 117 mètres sur le plateau, près de Rousseloy, ses altitudes sont variées[2]. On relève 40 mètres au confluent de la Brêche et de la Béronnelle, 43 mètres sur la place de la mairie, 44 mètres au pont de Soutraine (D 916a) et au pont de Cauffry sur la Brêche, 46 mètres à Soutraine, 58 mètres au carrefour de la Poste, 102 mètres à l'entrée sur le territoire de la D 137, venant d'Ars et aux abords du bois Pigeon, et 114 mètres à la borne de l'Épine Pouilleuse près du territoire de Rousseloy[a 1],[2].

La vallée de la Brêche est tourbeuse dans toute l'étendue de la région[3]. Cette dernière est présente sous le village, mais est peu apparente. La vallée est recouverte de terrains de transports et le coteau est formé de calcaire grossier. On trouve des argiles diluviennes et des sables à nummulites. Les abords de ce coteau ont fourni des sables pour la verrerie et pour la fonderie[a 2].

Hydrographie

Cauffry se situe sur la rive droite de la Brêche, cours d'eau prenant sa source à Reuil-sur-Brêche et se jetant dans l'Oise à Villers-Saint-Paul[2].

Séparant la commune de Liancourt, Mogneville et Monchy-Saint-Éloi, son lit est en partie artificiel, creusé vers 1635[a 3]. Celle-ci se divise en deux bras à deux reprises : au moulin de Cauffry, sur 400 mètres[4], puis au lieu-dit le Pré de la Huche, sur 300 mètres[5]. D'ouest en est coule un ruisseau, le ru de Soutraine[6]. Il naît sous le hameau d'Ars, dont il reçoit les eaux, ainsi que celles de diverses sources au-delà de Soutraine et aussi celles de la fontaine du Bouillon. Dans les vieux écrits il s'est appelé l'Auette ou l'Eauvette, ces noms s'étant appliqués à des petits cours d'eau. Le ru traverse une zone assez humide dite le marais de Soutraine, près de laquelle fut un vivier.

Peu près être passé sous la RD 916a et la voie ferrée, il pénètre sur Laigneville[a 4]. Quelques ruisseaux intermittents coulent dans le fond de la vallée de la Brêche, au lieu-dit les Terres communales[2]. Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[7].

Article détaillé : La Brêche.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 656 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 7 km à vol d'oiseau[10], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels

Malgré un tissu urbain occupant un quart de la commune, la moitié de la superficie constitue toujours des espaces cultivés (51 % sur 240 hectares). Les espaces boisés présents sur les coteaux du plateau d'Ars-Cambronne ainsi que sur les rives du ruisseau de Soutraine s'étendent sur près d'un cinquième du territoire sur plus de 90 hectares. On recense enfin plus de 21 hectares de vergers et prairies ainsi qu'un hectare d'espace vert public (parc de la Mairie)[14],[2].

Les bois n'occupaient qu'un septième de la superficie totale dans les années 1960. Le territoire a été autrefois beaucoup plus boisé, vers Soutraine et la colline[a 2]. Ces derniers constituent un corridor écologique potentiel[15].

Urbanisme

Typologie

Cauffry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[19] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,9 %), zones urbanisées (22,6 %), forêts (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,6 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

L'important quartier de la rue Neuve ou de Grésillemont est composé de récentes constructions établies vers Soutraine et Ars[a 1]. Cauffry entre dans l'unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) de Creil composée de 22 communes et regroupant 116 662 habitants en 2009[25],[26].

Hameaux et lieux-dits

Hormis le chef-lieu, la commune compte un hameau, Soutraine, à l'ouest de ce dernier[2].

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 020, alors qu'il était de 973 en 2013 et de 917 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 94,9 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 4,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cauffry en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,6 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Cauffry en 2018.
Typologie Cauffry[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 94,9 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,3 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 4,8 7,1 8,2

Voies de communications et transports

Voies de communication

L'ancienne route nationale 16 (actuelle RD 1016) de Paris à Dunkerque, passe entre le chef-lieu à l'est et Soutraine à l'ouest. Venant de Creil directement par Nogent-sur-Oise et Laigneville, passait par l'avenue Henri-Besseelle et atteignait Rantigny au carrefour de la Poste, où elle croisait la route départementale 137 (rues de Mouy et de Liancourt), de Noailles à Maimbeville par Mouy, Ars et Liancourt. Ce sont les deux grandes artères de la commune. La RD 1016 été déviée de la en 1966 par une voie rapide à partir du plateau de Creil par Vaux, Nogent-sur-Oise, Monchy-Saint-Éloi, Sailleville pour éviter les agglomérations. Le prolongement de cette déviation permet d'éviter Rantigny. En même temps la RD 137 a été elle-même déviée à partir d'Ars, passant plus près de Soutraine et sous la déviation[a 4] par un échangeur avec laquelle elle correspond[2]. L'ancienne route a été déclassée en RD 916a. Plusieurs routes communales relient la localité aux communes voisines, de Soutraine à Rousseloy ou Laigneivlle, et de Laigneville à Caffry[2].

Article détaillé : Route nationale 16 (France).

Transports

La commune est traversée par la ligne de Paris-Nord à Lille, dont la station la plus proche, la gare de Liancourt - Rantigny, jouxte Cauffry. Elle est desservie par les trains TER Hauts-de-France (relations C10, C11 et P10). Quatorze à quinze trains par jour et par sens s'arrêtent du lundi au vendredi, et six à sept les dimanches et jours fériées. Du lundi au vendredi, la moitié des trains est origine ou terminus Creil, un changement étant donc nécessaire pour les déplacements entre Liancourt et Paris. Un TER met en moyenne 43 min pour atteindre la capitale, avec quatre arrêts intermédiaires[27].

Article détaillé : ligne de Paris-Nord à Lille.

Cauffry est desservie, en 2023, par les lignes 642, 6242, 6314, 6315, 6316, 6318 et 6352 du réseau interurbain de l'Oise[28].

L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 29 km à l'ouest. L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 38 km au sud.

Risques naturels et technologiques

La commune se trouve en zone de sismicité 1[29].

Toponymie

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Ce fut successivement, « Calfiacum », « Caufery » vers 1104, « Chaufery » en 1218, « Caufri » en 1220, « Caufratum » en 1250, « Caufery » à nouveau en 1750. Les archives du prieuré de Saint-Leu-d'Esserent, dont dépendait Cauffry, font également apparaître les noms de « Caufrit », « Caufry », « Chauffry » et « Coffry ».
Le nom de Cauffry est d'origine gallo-romaine. Il correspond au fundus (ferme, domaine, propriété) de Calfiracus.

Le hameau de Soutraine fut un vicus (gros village, bourg) appelé « Soterana ». Mais ce nom fut maintes fois modifié : « Assotrenie » vers 1104, « Sousteraine », « Soustrayne », « Soustrenes » en 1224, « Aussoutraine » en 1556, « en Soutraine », « aux Soutraines » au XVIIIe siècle[a 5],[30].

Histoire

Il y eut un manoir fortifié situé du côté de Mogneville mais anciennement détruit. Les débris de ces fondations ont été retrouvées au début du XIXe siècle[1].

Le prieuré de Saint-Leu-d'Esserent avait sous l'Ancien Régime le patronage de l'église[1].

Au début du XIXe siècle, on comptait deux moulins à eau dans le territoire communal. La population vivait essentiellement des activités agricoles[1]

La gare de Liancourt - Rantigny est mise en service en 1846 sur la ligne de Paris-Nord à Lille qui traverse la commune du sud au nord. Elle a facilité les déplacements des habitants et le transport des marchandises.

Durant la Première Guerre mondiale, Cauffry est occupé entre le 2 et le par l'armée allemande, et durant laquelle deux habitants de Soutraine sont tués. Le maire, Gervais Buquet, élu en 1912, démissionne en 1917. Durant l'Offensive du Printemps de 1918; Cauffry est bombardée[31]

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Liancourt[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Nogent-sur-Oise

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

Cauffry est membre de la communauté de communes du Liancourtois - la Vallée dorée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1963et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

Liste des maires successifs[33]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1891 1896 Louis Dodrelot-Quennessen   Propriétaire
1896 1898 Alexandre Fontaine   Décédé en fonction
1898 1902 Gervais Buquet   Cultivateur
Démissionnaire
1902 septembre 1903 Émile Manoury   Industriel
1903 avril 1908 Gervais Buquet   Cultivateur
Démissionnaire
1908 1912 Ernest Cabaret   Maraîcher
1912 1917[31] Gervais Buquet   Cultivateur
Démissionnaire
mai 1925 juin 1925 Marius Mariotte    
juin 1925 février 1928 Ernest Cabaret   Maraîcher
février 1928 mars 1983 Henri Besse   Industriel
mars 1983 mars 1989 Antoine Natkaniec    
mars 1989 août 2002[34] Marcel Patoux   Retraité
Vice-président de la CC du Liancourtois
Décédé en fonction
septembre 2002[34] mars 2014 Alain Pétigny    
mars 2014[35] mai 2020[36] M. Claude Persant SE Retraité
Vice-président de la CC du Liancourtois (2014 → 2020)
mai 2020[37] En cours
(au 10 décembre 2021[38])
Virginie Garnier[39] DVD Ingénieure qualité
Vice-présidente de la CC du Liancourtois (2020 → )

Jumelages

Jumelages[40]

Équipements et services publics

Enseignement

La commune dispose du groupe scolaire des Marroniers, doté d'une cantine et d'un accueil périscolaire.

Les élèves poursuivent leur scolarité au collège Somone-Veil.

Justice, sécurité, secours et défense

La commune se dote en 2021 d'un réseau de vidéosurveillance[41].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].

En 2021, la commune comptait 2 654 habitants[Note 3], en augmentation de 6,59 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
282315335298289303280315315
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
352360381414428455430464537
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
560590613671670729623603720
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 0431 2391 3321 6892 1372 3002 2602 2732 387
2014 2019 2021 - - - - - -
2 4682 6212 654------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 281 hommes pour 1 300 femmes, soit un taux de 50,37 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,8 
5,5 
75-89 ans
6,4 
15,2 
60-74 ans
14,7 
21,8 
45-59 ans
20,5 
19,8 
30-44 ans
21,8 
14,9 
15-29 ans
13,7 
22,8 
0-14 ans
22,0 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Sports

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église Saint-Aubin.
Le calvaire de Cauffry.

Cauffry compte deux monuments historiques sur son territoire :

Article détaillé : Église Saint-Aubin de Cauffry.

On peut également signaler :

La bibliothèque municipale.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

Ouvrages

  1. a b c et d p. 198.
  2. a et b p. 201.
  3. p. 198-199.
  4. a et b p. 199.
  5. p. 202-204.

Site de l'Insee

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Cauffry » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cauffry - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cauffry - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

  1. a b c d et e Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 154 p. (lire en ligne), p. 52-53, sur Google Books.
  2. a b c d e f g et h « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
  3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, page 15.
  4. « Bras de la Brêche (1) », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  5. « Bras de la Brêche (2) », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  6. « Le rû de Soutraine », sur breche.fr (consulté le ).
  7. « Carte de remontées des nappes », sur inondationsnappes.fr (consulté le ).
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Cauffry et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels », sur donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Corridor écologique potentiel sur la commune de Cauffry », sur donnes.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Unité urbaine 2020 de Creil », sur insee.fr (consulté le ).
  20. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. « Composition communale de l'agglomération : 60601-Creil », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  26. « Résumé statistique - unité urbaine de Creil », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  27. [PDF] « Amiens - Paris, horaires valables du 30 octobre 2023 au 5 novembre 2023 » [PDF], sur TER Hauts-de-France (consulté le ).
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  37. Marjorie Michaud, « Cauffry : Virginie Garnier, première femme maire de la commune », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. Denis Girette, « La maire de Cauffry Virginie Garnier accuse un ancien adjoint de diffamation : Élue depuis 2020, Virginie Garnier attaque Emmanuel Gandeboeuf, maire-adjoint qu’elle avait démis de ses fonctions. Celui-ci connaîtra le jeudi 13 janvier le jugement du tribunal de Beauvais », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Virginie Garnier ajoute que son employeur, EDF, a eu connaissance des remous de son mandat, marqué par la dissidence de quatre autres adjoints qu’elle a aussi privés de leurs délégations ».
  39. Raphaël Nappey, « Virginie Garnier, ingénieure, maman et maire de Cauffry : Première femme élue maire de Cauffry, Virginie Garnier est aussi la seule femme vice-présidente de l’intercommunalité du Liancourtois », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  41. Hugues Derouard, « La vidéoprotection s’étend sur les communes rurales du Clermontois : Maignelay-Montigny vient d’installer vingt-quatre caméras. Le développement sur le territoire, y compris chez les petites communes rurales, devrait s’intensifier avec la mutualisation de la surveillance vidéo envisagée pour les petits bourgs par le Département », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  47. David Carette, « District Oise: le FC Cauffry (D2) a pris un coup de cent : DISTRICT OISE – Cette saison, le Football Club de Cauffry, dont l’équipe fanion évolue en Départemental 2, a enregistré une nette augmentation de ses effectifs, passant de 250 à 350 licenciés. Une bonne nouvelle pour l’association qui n’en espérait pas tant en cette période de crise sanitaire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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