Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » (août 2017). Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.
Cesare Balbo
Portrait de Cesare Balbo
Fonctions
Député
IVe législature du royaume de Sardaigne
-
Député
IIIe législature du royaume de Sardaigne
-
Député
IIe législature du royaume de Sardaigne
-
Député
Ire législature du royaume de Sardaigne
-
Président du conseil des ministres du Royaume de Sardaigne (en)
-
Ambassadeur
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
(à 63 ans)
Turin
Nationalité
Activités
Père
Autres informations
Parti politique
Membre de

Cesare Balbo[1], comte de Vinadio [2], né le à Turin et mort dans la même ville le [3], est un historien italien du XIXe siècle, qui est l'un des théoriciens et des acteurs principaux du Risorgimento[4].

Biographie

Storia d'Italia dalle origini fino ai nostri giorni, 1913

Fils du comte Prospero Balbo, Cesare Balbo suit son père en exil à Florence. En 1807, il est nommé auditeur au Conseil d'État de l'Empire (le Piémont à cette époque était rattaché à la France). En 1809-1810, il fait partie de la Consulta romana, organe qui introduit à marches forcées la législation de l'Empire dans les anciens États pontificaux[5]. En 1814, il s'engage dans l'armée piémontaise et participe à l'invasion du Dauphiné pendant les Cent-Jours[6].

Balbo est hostile aux sociétés secrètes (les carbonari) et est partisan d'une monarchie constitutionnelle confiée à la Maison de Savoie [7].

Bien que défavorable au soulèvement piémontais de 1821, mais ami du régent Charles-Albert, il devient suspect au roi Charles-Félix et doit s'exiler en Provence puis à Paris. En 1825, il est autorisé à revenir à Turin [8].

Il se fait connaitre par des travaux d'érudition: Histoire d'Italie depuis 476 jusqu'en 776, traduit les Annales de Tacite (Turin, Pomba, 1830) [9], écrit une remarquable Vie de Dante (Turin, 1839, traduite en français et éditée à Bruxelles en 1844). Mais surtout, en 1844, dans son ouvrage Delle speranze d'Italia il défend l'idée que l'Italie ne pourra faire valoir sa primauté morale en Europe (titre de l'ouvrage que Gioberti publie à la même époque) tant qu'elle sera occupée ou sous influence des Autrichiens. Il est à ce titre considéré comme l'un des chefs du Risorgimento [10] En 1846, il publie Della storia d'Italia dall origini fino ai nostri tempi. Ces deux ouvrages eurent une influence considérable en Italie [11]

En , pendant les évènements révolutionnaires le roi Charles-Albert, le nomme président de la commission chargée de la loi électorale. En mars 1848, il est nommé président du conseil des ministres du royaume de Sardaigne (le premier à ce poste). Le ministère Balbo doit se retirer après la défaite piémontaise de Custoza (). Nommé ambassadeur à Rome, il ne parvient pas à entraîner durablement le pape Pie IX dans le mouvement pour l'unification de l'Italie. Redevenu député, il s'oppose aux lois sur l'abolition du for ecclésiastique et sur le mariage civil présentées par les ministères de d'Azeglio. En novembre 1852, avec l'arrivée de Cavour au pouvoir il abandonne ses fonctions politiques.

Notes et références

  1. « Cesare balbo - biografia », sur leonardo.it via Wikiwix (consulté le ).
  2. Chantal Balbo di Vinadio, Cesare Balbo. Un ritratto di famiglia, 2013
  3. (it) « Balbo, Cesare nell'Enciclopedia Treccani », sur treccani.it (consulté le ).
  4. M. Fubini Leuzzi (a cura di) Cesare Balbo, Storia d'Italia e altri scritti, Utet, 2013
  5. Carla Nardi, Napoleone e Roma. La politica della consulta romana (« Collection de l'École française de Rome », 115), Rome, École française de Rome, 1989.
  6. Cesare Parrini, Cesare Balbo, Torino, Utet, 1861 (reprint en 2010)
  7. (en) « Cesare Balbo rivoluzionario moderato », sur academia.edu (consulté le ).
  8. G. De Rosa (a cura di), F. Traniello (a cura di), Cesare Balbo alle origini del cattolicesimo liberale, Roma-Bari, Laterza, 1996
  9. (en) « Share research », sur academia.edu (consulté le ).
  10. (en) « Cesare Balbo ed i suoi corrispondenti », sur academia.edu (consulté le ).
  11. (en) « Cesare Balbo, liberale moderato e studioso di storia medievale », sur academia.edu (consulté le ).

Bibliographie