Sport | Handball |
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Création |
1952 (Nationale 1) 1985 (Nationale 1A) 1995 (Division 1) |
Autre(s) nom(s) | Liqui Moly Starligue |
Organisateur(s) | Ligue nationale de handball (LNH) |
Éditions | 72e en 2023-2024 |
Catégorie | Championnat de France |
Périodicité | Annuelle |
Participants | 16 clubs professionnels |
Site web officiel | Site officiel de la LNH |
Hiérarchie | 1er échelon |
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Niveau inférieur | Proligue |
Tenant du titre | Paris Saint-Germain (2024) |
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Plus titré(s) |
Montpellier Handball (14 titres) Nikola Karabatic (16 titres) |
Meilleur(s) buteur(s) | Raphaël Caucheteux (2578) |
Le Championnat de France masculin de handball est une compétition de handball qui représente en France le sommet de la hiérarchie du handball. La compétition se déroule annuellement sous forme d'un championnat mettant aux prises seize clubs professionnels (depuis la saison 2020-2021, succédant au championnat à 14 équipes). Une saison du championnat commence en été et se termine au printemps suivant. Le championnat est créé en 1952. Nommé « Nationale 1 » lors de sa création puis « Nationale 1A » à partir de 1985, le championnat prend le nom « Division 1 » (D1) en 1995. Depuis 2016, le championnat fait l'objet d'un naming: d'abord LIDL Starligue jusqu'en juin 2021, il prend ensuite le nom de Liqui Moly Starligue, un fabricant allemand d'huiles[1].
Le Montpellier Handball est le club le plus couronné avec quatorze titres de champion de France, devant le Paris Saint-Germain et ses 11 titres dont son dixième d'affilée en 2024.
En 1941, en concomitance avec la création de la Fédération française de handball, a lieu le premier championnat de France masculin de handball à 11 joueurs en extérieur[2]. La compétition, notamment remportée à trois reprises par le Villemomble-Sports[3], disparaîtra au cours des années 1960 au profit du handball à 7 joueurs en salle.
La première édition du championnat d'élite à 7 joueurs en salle s'est tenue en 1952-1953 et fut remportée par Villemomble-Sports. Les années 1960 sont dominées par l'US Ivry et le Stade Marseillais UC qui se partagent la plupart des titres durant cette décennie. Les deux décennies suivantes seront dominées successivement par le Stella Sports Saint-Maur et l'USM Gagny. Le début des années 1990 est marquée par une alternance avec 5 champions différents entre 1992 et 1997, cette alternance étant en partie expliquée par les difficultés financières rencontrées par plusieurs clubs français dont le Vénissieux handball (champion en 1992), l'USAM Nîmes (champion en 1990, 1991 et 1993) et l'OM Vitrolles (champion en 1994 et 1996).
Le championnat prend ensuite une nouvelle dimension à partir des années 1990 avec l'apparition au plus haut niveau du Montpellier Handball, qui, après une première victoire en 1995, va remporter 13 titres en 15 saisons entre 1998 et 2012, le Chambéry Savoie Handball terminant onze fois à la deuxième place sur la même période. Avec sa victoire en 2003, le Montpellier Handball est la première équipe française à remporter la Ligue des champions.
Depuis 2013, le Paris Saint-Germain Handball, grâce notamment à l'apport financier d'un fonds d'investissements qatarien lui permettant de devenir le club le plus riche d'Europe, s'affirme comme la locomotive du handball français[4]. Car s'il remporte en 2018 son 5e titre de champion de France en 6 ans, les clubs concurrents ont également haussé leur niveau de jeu, comme en témoigne la Ligue des champions 2017-2018, remportée pour la deuxième fois par le Montpellier Handball devant le HBC Nantes et le Paris Saint-Germain. Cet excellent résultat permet à la Starligue de devenir pour la première fois le premier championnat européen selon le classement annuel de l'EHF[5].
Jusqu'à la fin des années 2000, la compétition se déroule dans un relatif anonymat, mais trois faits marquants vont contribuer à le populariser : la domination sur la scène internationale de l'Équipe de France à partir des Jeux olympiques de 2008 à Pékin, la télédiffusion à partir de 2012 d'au moins un match par journée de championnat sur Canal+ Sport puis sur BeIn Sports et enfin l'ambition du Paris Saint-Germain Handball marquée par l'arrivée de nombreux joueurs majeurs. Ainsi, la plupart des clubs du championnat voient leur budget augmenter d'année en année, leur permettant de rivaliser avec les autres clubs européens en Ligue des Champions ou en Coupe de l'EHF.
Dans le même temps, les affluences du championnat de France ont fortement augmenté et de nouvelles salles se construisent ou sont sur le point de le faire, comme à Montpellier ou à Aix-en-Provence. Des clubs décident aussi parfois de délocaliser certaines grandes affiches dans des salles plus grandes. Ainsi, en décembre 2014, le HBC Nantes bat le record d'affluence pour un match de championnat, avec plus de 10 750 spectateurs face au Paris Saint-Germain Handball. En décembre de l'année précédente, la Ligue nationale de handball organise le tout premier Hand Star Game au Palais omnisports de Paris-Bercy, un show réunissant les plus grandes vedettes de la compétition. Plus de 10 000 personnes y assistent. Enfin, le Championnat du monde 2017 organisé en France a permis de mettre en évidence un intérêt accru des français pour le handball.
Enfin, l'effondrement de la situation économique du handball espagnol, jusqu'ici considéré comme le deuxième meilleur dans la hiérarchie européenne, profite au championnat de France qui fait (re)venir certains joueurs issus du Championnat d'Espagne. En 2013, les dirigeants du handball français annoncent leur ambition de faire ainsi du championnat de France le meilleur au monde, devant le Championnat allemand.
Après deux années en tête du coefficient EHF en 2018 et 2019, la France est en 2022 au troisième rang pour la Ligue des champions 2023-2024 :
Rang | Championnat | Coeff. |
---|---|---|
1 | Espagne | 230,00 |
2 | Allemagne | 170,33 |
3 | France | 134,33 |
4 | Hongrie | 132,67 |
5 | Danemark | 131,67 |
6 | Pologne | 124,33 |
L'évolution du Coefficient EHF du championnat au cours des saisons est le suivant :
2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
10 | 7 | 6 | 4 | 4 | 3 | 5 | 5 | 4 | 3 | 3 |
2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 |
3 | 3 | 4 | 4 | 4 | 1 | 1 | 2 | 3 | 3 | à venir |
La LNH négocie et commercialise les droits de télévision et de partenariat du championnat de France de handball. Ceux-ci ont été attribués à plusieurs partenaires au cours des saisons :
Après Konica Minolta[12], Gerflor[13], Nexcare[14], la Tunisie[15] et Select[16], Lidl devient partenaire officiel de la LNH le 31 août 2015[17].
À partir du , le partenariat avec l’enseigne de distribution allemande Lidl s'accompagne d'un changement de nom et de logo du championnat qui devient la Lidl Starligue[18],[19] et d'un versement 1 million d'euro par an jusqu'en 2020[20]. Lors de l'assemblée générale de la LNH du 14 juin 2016, les gérants de Lidl France déclaraient ne pas vouloir être de simples sponsors que l'on voit sur les maillots et les panneaux publicitaires dans les salles. Michel Biero, gérant des achats Lidl France expliquait, « Nous sommes là pour aller au-delà de la seule contrepartie de la visibilité, du logo sur le maillot. Nous souhaitons aller à la rencontre des supporters avec la mise en place de fan zones. Nous souhaitons promouvoir le handball, car les médias n’en parlent pas assez à nos yeux. Avec nos supports et notre force de communication, on va tout faire pour que les médias parlent du handball. On veut faire du bruit autour du handball ». Et Philippe Bernat-Salles, le président de la LNH, concluait sur ces mots: « Ce partenariat a pu en surprendre certains, mais je suis persuadé qu’il fera les beaux jours du handball. On est là pour travailler main dans la main »[21]. La LNH fait ainsi partie des championnats avec naming, comme ceux de l'Allemagne (DKB Bundesliga), de l'Espagne (Liga ASOBAL Bauhaus), du Danemark (Jack and Jones Ligaen) ou encore des Balkans (Gazprom South Stream League)[22].
Le 2 décembre 2020, la LNH annonce l'arrivée de Liqui Moly (de) comme nouveau partenaire de naming en remplacement de Lidl qui se désengage à partir de juin 2021. Liqui Moly, fabricant d'huiles allemand, a signé un contrat de naming de cinq ans[23].
Confirmant une tendance qui dure depuis plus de dix ans avec une augmentation de +227 % entre 2004, année de création de la LNH, et 2015, le budget 2017-2018 des clubs progresse encore en moyenne de 6,9 % par rapport à la saison 2016-2017, même si cette augmentation moyenne provient surtout du budget du Paris Saint-Germain qui atteint 16,55 M€ cette saison. Ainsi, le budget médian, plus significatif car non affecté par l'écart entre le PSG et ses poursuivants, s'établit quant à lui à 4,03 M€ et également en augmentation. Onze des quatorze clubs du championnat voient leur budget augmenter, la plus forte progression étant réalisée par le Pays d'Aix Université Club handball (+34,7 %)
Lors la saison 2015-2016, les 218 joueurs professionnels (contre 208 en 2014-15) avaient un salaire médian, en augmentation comme les budgets, de 5 453 € (contre 4 821 € en 2014-15).
Pour la saison 2022-2023, les budgets prévisionnels et les masses salariales des clubs, au et exprimés en millions d'euros, sont de[24],[25] :
Clubs | Statut juridique |
Budgets | Masse salariale | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
2022-23 | Évolution | 2021-22 | 2022-23 | % du budget | |||
Paris Saint-Germain Handball | SASP | 16,36 M€ | -8,1 % | 17,81 M€ | 7,78 M€ | 47,6 % | |
Montpellier Handball | SAS | 8,63 M€ | 11,2 % | 7,76 M€ | 3,37 M€ | 39,0 % | |
Handball Club de Nantes | SASU | 8,20 M€ | 4,5 % | 7,85 M€ | 4,05 M€ | 49,4 % | |
Pays d'Aix Université Club handball | EUSRL | 6,10 M€ | 5,5 % | 5,78 M€ | 2,64 M€ | 43,3 % | |
USAM Nîmes Gard | SASU | 5,70 M€ | 13,1 % | 5,04 M€ | 2,47 M€ | 43,3 % | |
Limoges Handball | SAS | 5,24 M€ | 22,1 % | 4,29 M€ | 2,46 M€ | 46,9 % | |
Dunkerque Handball Grand Littoral | EUSRL | 4,47 M€ | 5,4 % | 4,24 M€ | 2,13 M€ | 47,7 % | |
Chambéry Savoie Mont Blanc Handball | SASP | 4,45 M€ | 10,4 % | 4,03 M€ | 1,89 M€ | 42,5 % | |
Cesson Rennes Métropole Handball | SASU | 3,99 M€ | 9,6 % | 3,64 M€ | 1,86 M€ | 46,6 % | |
Saint-Raphaël Var Handball | SAOS | 3,93 M€ | -2,7 % | 4,04 M€ | 2,16 M€ | 55,0 % | |
C' Chartres Métropole handball | SAS | 3,80 M€ | 3,5 % | 3,67 M€ | 1,95 M€ | 51,3 % | |
Fenix Toulouse Handball | SASP | 3,52 M€ | 7,3 % | 3,28 M€ | 1,65 M€ | 46,9 % | |
Union sportive de Créteil handball | SEMSL | 3,20 M€ | 4,6 % | 3,06 M€ | 1,34 M€ | 41,9 % | |
Union sportive d'Ivry Handball | Asso. 1901 | 2,90 M€ | ? % | ?M€ | 1,42 M€ | 49,0 % | |
Istres Provence Handball | Asso. 1901 | 2,85 M€ | 10,5 % | 2,58 M€ | 1,41 M€ | 49,5 % | |
Sélestat Alsace Handball | SASP | 2,44 M€ | ? % | ?M€ | 1,02 M€ | 41,8 % | |
Budget moyen | 5,36 M€ | 3,7 % | 5,17 M€ | 2,47 M€ | 46,1 % | ||
Budget moyen (hors PSG) | 4,63 M€ | 7,2 % | 4,32 M€ | 2,01 M€ | 43,4 % |
*Les moyennes 2021-2022 sont celles calculées pour la saison 2021-2022, et non pas la moyenne des budgets 2021-2022 des clubs de cette saison.
Clubs | 2020-21 | 2019-20 | 2018-19 | 2017-18 | 2016-17 | 2015-16 | 2014-15 | 2013-14 | 2012-13 | 2011-12 | 2010-11 | 2009-10 |
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Pays d'Aix UC | 5,78 | 7,46 | 6,58 | 6,31 | 4,12 | 4,06 | 3,63 | 2,89 | 2,1 | N.C. | N.C. | N.C. |
Aurillac HCA | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | 1,3 |
Billère Handball | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | 1,42 | N.C. | N.C. | N.C. |
Cesson Rennes MHB | 3,55 | 2,80 (D2) | 3,30 | 2,55 | 2,16 | 2,04 | 2,02 | 1,96 | 1,82 | 1,5 | N.C. | 1,3 |
Chambéry SMB | 3,63 | 4,60 | 3,85 | 3,94 | 4,11 | 3,83 | 3,89 | 4,16 | 4,42 | 4,22 | N.C. | 3,6 |
C' Chartres MHB | 3,99 | 3,50 | 3,26 | N.C. | N.C. | 2,90 | 2,2 (D2) | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. |
US Créteil | 2,93 | 3,16 | 2,65 (D2) | 2,88 (D2) | 3,1 | 3,32 | 3,33 | N.C. | 2,53 | 2,51 | N.C. | 2,1 |
Dijon MHB | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | 1,94 | N.C. | N.C. | N.C. | 1,4 |
Dunkerque HGL | 3,99 | 4,31 | 4,09 | 4,01 | 4,07 | 4,18 | 4,53 | 4,60 | 3,53 | 3,66 | N.C. | 2,8 |
Istres PH | 2,41 | 2,49 | 2,10 | 1,62 (D2) | N.C. | N.C. | 1,88 | N.C. | N.C. | 1,62 | N.C. | 1,8 |
US Ivry | 2,31 | 2,73 | 2,79 | 2,89 | 2,97 | 2,73 | 2,50 (D2) | N.C. | 2,43 | 2,5 | N.C. | 2,5 |
Limoges Handball | 3,85 | 3,30 (D2) | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. |
Massy EH | N.C. | N.C. | N.C. | 1,77 | 0,94 (D2) | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. |
Montpellier Handball | 6,45 | 8,24 | 7,63 | 7,52 | 7,25 | 7,49 | 7,41 | 6,61 | 7,43 | 6,67 | N.C. | 5,2 |
HBC Nantes | 8,15 | 7,84 | 6,77 | 5,96 | 4,93 | 4,55 | 4,23 | 3,80 | 3,23 | 2,65 | N.C. | 2,0 |
USAM Nîmes Gard | 5,01 | 4,62 | 3,54 | 3,32 | 3,23 | 2,73 | 2,65 | 2,24 | N.C. | 1,76 | N.C. | 1,7 |
Paris SG | 18,86 | 17,45 | 17,06 | 17,70 | 17,41 | 16,55 | 14,76 | 13,58 | 9,22 [a] | 2,45[a] | N.C. | N.C. (D2) |
Saint-Raphaël VHB | 3,89 | 4,28 | 4,20 | 4,18 | 4,09 | 3,72 | 3,59 | 3,50 | 2,86 | 2,44 | N.C. | 2,4 |
Saran LH | N.C. | N.C. | N.C. | 2,19 | 1,95 | 0,9 (D2) | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. | N.C. |
Sélestat AH | N.C. | N.C. | N.C. | 1,99 (D2) | 2,3 | 1,5 (D2) | 2,57 | 2,23 | 1,89 | 1,99 | N.C. | N.C. |
Fenix Toulouse | 3,32 | 3,64 | 3,64 | 3,71 | 3,53 | 3,60 | 3,02 | 2,74 | 2,75 | 2,18 | N.C. | 1,5 |
Tremblay Handball | 3,97 | 3,77 | 3,77 | 4,04 | 3,57 (D2) | 3,46 | 3,99 | 3,45 | 2,62 | 2,37 | N.C. | 2,3 |
Total | 82,09 | 78,09 | 72,58 | 70,09 | 65,22 | 65,16 | 61,5 | 56,48 | 48,25 | 38,52 | N.C. | 31,9 |
Nombre de clubs | 16 | 14 | 14 | 14 | 14 | 14 | 14 | 14 | 14 | 14 | 14 | 14 |
Budget moyen | 5,13 | 5,58 | 5,18 | 5,01 | 4,66 | 4,65 | 4,39 | 4,03 | 3,45 | 2,75 | N.C. | 2,28 |
N.C. = non communiqué ou non connu
Le palmarès du Championnat de France masculin de handball est[26],[27] :
Rang | Club | Titres | Années victorieuses |
---|---|---|---|
1 | Montpellier Handball | 14 | 1995, 1998, 1999, 2000, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012 |
2 | Paris Saint-Germain T | 11 | 2013, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023 et 2024 |
3 | Union sportive d'Ivry | 8 | 1963, 1964, 1966, 1970, 1971, 1983, 1997 et 2007 |
4 | Stella Sports Saint-Maur | 6 | 1968, 1972, 1976, 1978, 1979 et 1980 |
5 | Stade Marseillais UC | 5 | 1965, 1967, 1969, 1975 et 1984 |
USM Gagny | 5 | 1981, 1982, 1985, 1986 et 1987 | |
7 | Paris UC | 4 | 1956, 1959, 1962 et 1974 |
USAM Nîmes Gard | 4 | 1988, 1990, 1991 et 1993 | |
9 | ASP Police Paris | 2 | 1954 et 1955 |
ASPOM Bordeaux | 2 | 1957 et 1958 | |
OM Vitrolles | 2 | 1994 et 1996 | |
12 | Villemomble Sport | 1 | 1953 |
AS Mulhouse | 1 | 1960 | |
Bataillon de Joinville | 1 | 1961 | |
Cercle Sportif Laïc Dijon | 1 | 1973 | |
Racing Club de Strasbourg | 1 | 1977 | |
Union sportive de Créteil | 1 | 1989 | |
Vénissieux HB 85 | 1 | 1992 | |
Stade olympique de Chambéry | 1 | 2001 | |
Dunkerque HGL | 1 | 2014 | |
Total | 72 | 1953-2024 |
Les meilleurs buteurs de l'histoire du championnat de France sont[43],[44] :
Rang | Joueur | Buts | Saisons | Moy. | Club(s) |
---|---|---|---|---|---|
1 | Raphaël Caucheteux | 2477 | 20 | 123,9 | Montpellier HB et Saint-Raphaël VHB |
2 | Valero Rivera | 1901 | 12 | 158,4 | HBC Nantes |
3 | Nemanja Ilić | 1562 | 11 | 142,0 | Toulouse |
4 | Baptiste Butto | 1487 | 17 | 87,8 | Sélestat et Dunkerque |
5 | Dragan Gajić | 1485 | 9 | 165,0 | Montpellier, Limoges |
6 | Mladen Bojinović | 1402 | 15 | 93,5 | Montpellier, Paris SG et Tremblay |
7 | Michaël Guigou | 1386 | 21 | 66,0 | Montpellier, Nîmes |
8 | Guillaume Saurina | 1352 | 11 | 123,4 | Villeurbanne, Nîmes, Chambéry et Nantes |
9 | Sébastien Bosquet | 1349 | 17 | 79,4 | Dunkerque, Montpellier et Tremblay |
10 | Matthieu Drouhin | 1303 | 13 | 100,2 | Villefranche, Istres, Tremblay et Saran |
11 | Mikkel Hansen | 1301 | 10 | 130,0 | Paris Saint-Germain |
Statistiques au , en italiques les joueurs évoluant en D1 lors de la saison 2023-2024. |
Remarques :
Avant l'instauration du handball à sept joueurs et en salle, le handball se jouait à onze en extérieur sur un terrain de football. Parallèlement à un Championnat féminin et une Coupe de France, un championnat de France a été organisé entre 1942 et 1958[49] :
Année | Vainqueur | Finaliste | Score |
---|---|---|---|
1942 | Paris UC (1) (zone nord) | ? | ? – ? |
AS Cannes (1) (zone sud) | ? | ? – ? | |
1943 | Stade niortais (1) | AS Montferrand | 6 – 4[50] |
1944 | Club français | Stade niortais | 4 – 3[50] |
1945 | Villemomble Sport (1) | Paris UC | 7 – 5[51] |
1948 | ASP Police Paris (1) | Villemomble Sport | 5 – 1[52] |
1949 | Villemomble Sport (2) | Racing Club de France | 6 – 2[53] |
1950 | ASP Police Paris (2) | Villemomble Sport | 6 – 5[54] |
1951 | ASP Police Paris (3) | Livry-Gargan | 16 – 6[55] |
1952 | ASP Police Paris (4) | Villemomble Sport | 15 – 11[56] |
1954 | ASP Police Paris (5) | ? | ? – ? |
1955 | ASP Police Paris (6) | ? | ? – ? |
1956 | ASP Police Paris (7) | ? | ? – ? |
1957 | ASP Police Paris (8) | ? | ? – ? |
1958 | AS Strasbourg (1) | FC Sochaux | 17 – 12[33] |
1959 | AS Strasbourg (2) | ASPTT Marseille | 17 – 16[34] |
Remarque : en 1939, le Collège Chaptal aurait battu le Lycée du Mans (3-1) au Mans[50].
La Liqui Moly StarLigue est organisée en une poule unique de 16 clubs avec matchs allers - retours. Une équipe marque 2 points pour une victoire, 1 point pour un match nul et 0 point pour une défaite. Le titre de champion de Liqui Moly StarLigue est attribué à l'équipe qui obtient le plus de points à l'issue de la saison. Les deux équipes les moins bien classées à l'issue de la saison sont reléguées en Proligue[59].
En cas d'égalité entre deux ou plusieurs équipes à l'issue de la compétition, leur classement est établi en tenant compte des facteurs suivants[59] :
Conformément au règlement de la Fédération européenne de handball (EHF), la troisième place de la France au classement 2022 du coefficient EHF conduit aux modalités de qualification en coupes d'Europe suivantes pour la saison 2023-2024[60] :
La Fédération française de handball a la possibilité de déposer un dossier auprès de l'EHF afin de transformer une place en Ligue européenne en une place en Ligue des champions pour un des clubs qualifiés. De même, la FFHB peut proposer à l'EHF le dossier d'un club non qualifié pour obtenir une place en Ligue européenne. L'EHF statue lors d'un comité exécutif sur les équipes qui obtiennent ces surclassements.