Naissance | |
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Décès | |
Noms de naissance |
Կարապետ Ադամեան, Garabed Atamian |
Nationalités | |
Domicile |
Paris (à partir de ) |
Formation |
Lycée Saint-Benoît d'Istanbul (jusqu'en ) Lycée Murat Rafaelian (d) (- Académie des beaux-arts de Venise (- |
Activités | |
Période d'activité |
Membre de | |
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Maître |
Antonio Ermolao Paoletti (en) |
Genre artistique |
Ma Mère, La Jaquette rouge, Toutoune |
Charles Garabed Atamian, né à Constantinople le et mort à Paris le , est un peintre français d'origine arménienne.
Charles (Garabed) Atamian est le deuxième des cinq enfants de Mighirditch Atamian, orfèvre et musicien, et de Marie Afker, arméniens francophiles[réf. nécessaire].
En 1880, il commence ses études primaires au Lycée Saint-Benoît de Constantinople. Il le quitte en 1886 pour entrer au collège Armeno Moorat-Raphael (en) à Venise, où il entre à l'école de Panletti[1]. Il obtient son diplôme en 1892, et rejoint alors pour deux ans l’Académie des beaux-arts de Venise.
De retour à Constantinople, il est employé comme chef-céramiste par le Sultan Abdülhamid II. Il tient ce poste jusqu'en 1897, tout en commençant, à titre privé, un travail d'aquarelliste.
Fin 1897, pour être libre d'épouser la femme qu'il aime, Marie-Josèphe Valérie Snidarsich, rencontrée à Trieste, il s'installe à Paris, dans un des ateliers de la Villa des Arts, Rue Hégésippe-Moreau. Il y a pour voisins Eugène Carrière[2], Picabia, Paul Cézanne. Pour parfaire sa formation de peintre, il choisit comme thème de copie de Maître ancien La Vierge au lapin, de Le Titien, exposée au Louvre.
En 1903, il est accepté au Salon d'automne. Il devient aussi, cette année-là, illustrateur pour de grands éditeurs, puis pour des revues littéraires, activité qui lui fournira l'essentiel de ses ressources jusqu'en 1918.
Simultanément, il peint, à l'occasion de ses vacances et de ses voyages, et commence, en 1911 une carrière de portraitiste.
Pendant la Première Guerre mondiale, il est assigné à résidence à Paris, étant sujet ottoman et son épouse autrichienne. Il travaille comme illustrateur pour des revues françaises et anglaises, et comme affichiste pour Gustave Quinson, directeur de théâtres, ce qui le conduit à fréquenter des artistes tels que Arletty ou Dranem.
En 1918, il voyage dans le midi de la France, et commence une série sur Marseille et sa région. Puis, en 1920, c'est Saint-Jean-de-Luz et ses environs qu'il explore et peint.
En 1921, il expose à la Galerie Allard. En 1923, à la Galerie Petit.
En 1923, il se rend pour l'été à Saint-Gilles-sur-Vie, en Vendée. Il y retourne régulièrement jusqu'en 1939. Une grande partie de son œuvre - plusieurs centaines de tableaux - y est élaborée, et c'est sur ses peintures de plage que va s'affermir sa réputation. Il y compose plus de deux cents œuvres[3], généralement des huiles sur toile.
En 1926, il participe au Salon de France, organisé par le gouvernement Raymond Poincaré pour contribuer, à travers la vente aux enchères d’œuvres offertes par des artistes étrangers, au redressement économique de la France. En 1928, il obtient la nationalité française[4].
C'est à cet endroit, devenu Saint-Gilles-Croix-de-Vie en 1967, que son souvenir est demeuré le plus vivace. Des plaques commémoratives[5] signalent qu'il y a résidé de nombreuses années. Une avenue et un rond-point y portent son nom. Le 27 janvier 2019, le nom d'« Espace Charles Atamian » est donné à la nouvelle salle d'exposition de Saint-Gilles, salle située dans la nouvelle bibliothèque.
En 1940, l'exode le conduit à Poulaines, dans l'Indre, d'où il rapporte de nouveaux paysages, localisés à Barzelle, du nom de l'ancienne Abbaye où il a résidé quelques mois, avant de retourner dans son atelier parisien.
Son épouse meurt en 1941. Cette année-là, ressentant les premiers effets de la maladie qui l'emportera, il cesse de peindre, tout en continuant d'exposer. Sa dernière œuvre connue est un autoportrait (on ne connaît que deux autoportraits du peintre) daté de 1941. Il meurt dans son atelier le 30 juillet 1947.
Charles Atamian est, en plus de son activité de peintre, dessinateur de céramiques, illustrateur de livres et de revues, portraitiste, décorateur de théâtre, photographe et affichiste.[réf. nécessaire]
Il utilisa comme techniques, principalement l'huile sur toile, bois ou carton (à la brosse ou au couteau), et accessoirement l'aquarelle, la gouache, le pastel, le lavis.[réf. nécessaire]
Certains de ses tableaux ont été reproduits par des éditeurs d'art, tels que Stehli Frères, à Zurich, ou Landeker & Brown, à Londres.[réf. nécessaire]
Charles Atamian exposa régulièrement au Salon de la Société nationale des beaux-arts (25 participations) de 1913 à 1945 et au Salon des indépendants (11 participations) de 1938 à 1945. Citons :
Depuis la disparition de Charles, notons les expositions suivantes :
Il est présent, en France
Charles Atamian a illustré une centaine d'ouvrages (romans, nouvelles, etc.). Parmi lesquels :