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Des chevaux-jupons (cavallets) à Olot en Catalogne (2008).

Le cheval-jupon est un élément traditionnel des processions et cortèges dans le folklore de nombreux pays.

En tant qu'accessoire de déguisement, le cheval-jupon traditionnel est une carcasse creuse, figurant la partie supérieure du corps d'un petit cheval, percée à l'emplacement de la selle d'une ouverture dans laquelle vient s'emboîter un cavalier, dont les jambes sont masquées par une bande d'étoffe formant caparaçon. Très souvent harnaché, le cheval porte parfois deux jambes postiches qui paraissent être celles du cavalier. En tant que type de déguisement, le cheval jupon est l'être hybride que devient l'homme dès qu'il s'est emboîté dans l'accessoire décrit ci-dessus.

Le Moyen Âge connaissait déjà le cheval-jupon puisqu'on le retrouve dans le midi de la France en compagnie de la Tarasque. À Douai, on en trouve des traces dès le XVIIe siècle sous la dénomination "Sot dé Canonié" et il est évoqué comme "Petit Cavallié" en 1700. On pensait jadis qu'il s'agissait d'une parodie des tournois. Les avis actuels sont partagés ; certains y voient la volonté de domestication du cheval par l'homme, d'autres y voient une allusion à un vieux mythe où un homme revêtu d'une peau de cheval, coiffé d'une tête, symboliserait une union rituelle. Et il vient bien souvent à l'esprit l'image du Centaure...

Belgique

France

Deux chevaux-jupons à la fête de Ganesh à Paris (2012).

Le premier cheval-jupon de Douai représenté est également appelé : "Sot des canonniers" ou "Sot des cloches". Le cheval-jupon est appelé également appelé dans cette même ville: "Petit cavalier", "Chevalet", "Petit cheval".

Mais n'oublions pas la plus connue de ses dénominations : le "baudet décaroché".

En Poitou, Vendée et Pays de Retz, il est connu sous le nom de cheval malet ou cheval mallet.

En Sarthe, il est connu sous le nom de Bidoche (danse de la Bidoche)[6]

À Cassel, il accompagne le "coq-jupon"[7] ; à Bourbourg, il entoure les 3 géants. On le connaît aussi à Cambrai sous le patronyme de "sot seuri".

A Aix-en-Provence, la danse des Chivau-frus (chevaux fringants) est une attraction importante des festivités de la Fête-Dieu[8]. Ce déguisement existait également à Draguignan, Brignoles, Saint-Tropez et Fréjus.

Zamalzain est un personnage traditionnel des mascarades souletines, dans le Pays basque français.

Pologne

Article détaillé : lajkonik.

Sources et références

  1. René Meurant, « Diables, homme sauvages et chevaux-jupon à la ducace d'Ath », Annales du XLIe congrès de la Fédération archéologique et historique de Belgique, Malines, t. 2,‎ 3-6 septembre 1970, p. 452-458.
  2. GERHARDS D., Entretiens particuliers
  3. RAEPERS, WATTIER, GERHARDS, DEMEULDRE, DUBAR, Notes du Lumeçon 2003
  4. René Meurant, « Le Cheval Bayard dans les Processions et les Cortèges », dans In Memoriam Antonio Jorge Dias, Lisboa, .
  5. René Meurant « Chevaux-Jupons de Wallonie », dans Annuaire XI (57-58) de la Commission royale belge de Folklore (section wallonne), Bruxelles, , p. 97-130.
  6. « Carnaval en Sarthe. », sur fonds-sonores-archives.sarthe.com.
  7. ministère de la Culture - Notice sur le coq-jupon de Cassel
  8. « Portail des arts de la Marionnettes. », sur artsdelamarionnette.eu.

Voir aussi