Forme juridique | association à but non lucratif |
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But | nouvel urbanisme, localisme |
Zone d’influence | monde |
Fondation | |
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Fondateur | Francesco Guida, Stefano Cimicchi, Domenico Marrone et Carlo Petrini |
Siège | Orvieto |
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Structure | assemblée générale, comité de coordination international, comité scientifique, secrétariat général, audit interne |
Personnages clés | Paolo Saturnini |
Président | Gian Luca Marconi |
Directeur international | Pier Giorgio Oliveti |
Affiliation internationale | association Slow Food |
Financement | cotisation des membres |
Membres | 272 () |
Slogan | Réseau international des villes du bien vivre. |
Site web | www.cittaslow.org |
Cittaslow (de l'italien città « ville » et de l’anglais slow « lent(e) »), aussi appelé Réseau international des villes du bien vivre, est une communauté de villes qui s'engagent à ralentir le rythme de vie de leurs citoyens. Ce mouvement d'urbanisme s'inscrit dans les mouvements de la décroissance économique et du nouvel urbanisme.
Le précurseur de ce mouvement politique est le petit livre manifeste d'Ivan Illich, Énergie et équité, paru en français en 1973[1].
Inspiré de l’écogastronomie, l'association Cittaslow est créé dans la foulée en Italie, dans la localité toscane de Greve in Chianti en 1999, par les maires de Bra, Greve in Chianti, Orvieto et de Positano. Son président actuel[Quand ?] est Enrico Bini, maire de Castelnovo ne' Monti.
Le réseau réunit 168 villes à ce jour[2] dont de nombreuses villes italiennes et s'étend dans 25 pays dont l'Australie, l'Autriche, la Belgique, la Corée du Sud, l'Allemagne (à Überlingen), la Nouvelle-Zélande, la Norvège (à Levanger), la Pologne, le Portugal, l'Espagne et la Suisse.
En France, Segonzac (Charente) est la première commune à avoir adhéré à la charte Cittaslow le [3]. La reconnaissance par l'association n'est pas un label reconnu en France[style à revoir].
Comme tout label, Cittaslow peut devenir un simple outil de communication dans une logique de marketing territorial, notamment pour développer le tourisme. Ainsi, la municipalité de Saint-Antonin-Noble-Val, pourtant Cittaslow, n’a pas consulté ses habitants sur différents projets contrairement à ce que préconise la charte Cittaslow, à savoir renforcer la démocratie locale et la participation des habitants à la vie municipale. Par ailleurs, la signature du contrat Grand Site Occitanie dont l’objectif est d’augmenter la fréquentation touristique, ainsi que l’installation d’une via ferrata au sein d’une zone Natura 2000 ne paraissent pas en adéquation avec les préconisations écologiques du label. De fait, l'élu de Saint-Antonin-Noble-Val référent Cittaslow déclare dans une enquête que les projets de la municipalité ne doivent pas être soumis à la charte Cittaslow[4].
Le label s'adresse à des villes moyennes de moins de 50 000 habitants où chacune doit s'engager à adopter des mesures coercitives qui vont dans le sens d’un urbanisme à visage humain. Son obtention s'articule autour d'un manifeste qui compte 72 recommandations découpé en 7 thématiques dont les principales sont :