Colette Kessler
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Colette Inès OppenheimVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
UniversitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Parentèle

Colette Kessler, née Colette Oppenheim[1] le à Paris et morte dans la même ville le , est une universitaire française spécialiste de l'enseignement du judaïsme et pionnière du dialogue judéo-chrétien. Cofondatrice du Mouvement juif libéral de France, elle est pendant plus de 30 ans vice-présidente de l'Amitié judéo-chrétienne de France.

Biographie

Diplômée de l’Institut international d'études hébraïques, Colette Kessler consacre sa vie, à partir des années 1950, à enseigner le judaïsme aux enfants puis aux adultes. À ce titre, elle est nommée directrice du Talmud Torah de l’Union libérale israélite de France par son maître, le rabbin André Zaoui. Elle contribue également à la fondation du Mouvement juif libéral de France[2], en 1977, avec le rabbin Daniel Farhi.

En parallèle, Colette Kessler, qui a porté l'étoile jaune pendant l'Occupation[3], est une pionnière du dialogue interreligieux entre juifs et chrétiens[4]. Elle y travaille plusieurs décennies durant, aux côtés du prêtre dominicain Bernard Dupuy et du pasteur Michel Leplay, entre autres[2]. De 1976 à 1988, elle enseigne la religion et la culture juives au Sidic de Paris, dans la lignée des principaux acteurs de ce dialogue : Jules Isaac, Edmond Fleg[2]... Vice-présidente de l’Amitié judéo-chrétienne de France entre 1977 et 2009, et lauréate de son prix annuel en 1990, elle œuvre pendant plus de 30 ans à ce rapprochement interconfessionnel, sous la forme d'articles, de cours, de conférences et de sessions d'études[2].

Mariée à Paul Kessler, elle est la mère d'Anne Kessler-Le Bris, de David Kessler[5] et d'Emmanuel Kessler[2].

Publications

Notes et références

Bibliographie