Date | |
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Lieu | Sainte-Gemmes-d'Andigné |
Issue | Victoire des chouans |
République française | Chouans |
Mathurin Ménard |
400 hommes[1] | 500 hommes[1] |
60 morts ou blessés[1] 2 prisonniers (relâchés)[1] |
10 morts ou blessés[1] |
Coordonnées | 47° 38′ 36,8″ nord, 0° 53′ 25,3″ ouest | |
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Le combat de la Gemmerie a lieu le pendant la Chouannerie. Il s'achève par la victoire des chouans, qui tendent une embuscade à un convoi républicain près de Sainte-Gemmes-d'Andigné.
D'après le chef chouan François Bellanger, le combat oppose environ 500 hommes de chaque côté[1]. Le président de l'administration de Segré écrit pour sa part dans un rapport que 1 000 « brigands » ont attaqué un convoi défendu par 200 hommes du cantonnement de Segré et 200 hommes des cantonnements de Vern et Chazé-sur-Argos[1],[2].
Le , un détachement de 200 hommes des cantonnements de Vern et Chazé-sur-Argos rentre à Segré en escortant un convoi de 100 quintaux de grain, 1 500 cartouches et 100 fusils[1],[2]. Un autre détachement de 200 hommes sort de Segré pour se porter à sa rencontre[1],[2].
Cependant, les républicains sont attaqués au carrefour de la Gemmerie, par les chouans de la division de Segré commandés par Mathurin Ménard, dit Sans-Peur[1]. Attaqués sur leurs arrières, les bleus sont enfoncés et poursuivis sur trois quart de lieue[1]. Tous le convoi tombe aux mains des chouans[1],[2].
D'après Bellanger, les républicains perdent 50 hommes et laissent deux prisonniers, tandis que les pertes des royalistes sont de dix hommes tués ou blessés[1]. Les deux prisonniers républicains sont graciés et s'établissent par la suite dans la région[1].
Le président de l'administration de Segré donne quant à lui un bilan d'environ 60 hommes, tant tués que blessés, du côté des républicains[1],[2].