Croix-de-Vie | |
Carte postale de Croix-de-Vie. Les maisons du quai de la République et l'Église. Collection Boutain, Croix-de-Vie, no 188 Postée en 1911. Phototypie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Commune | Saint-Gilles-Croix-de-Vie |
Démographie | |
Gentilé | croixdeviot |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 41′ 57″ nord, 1° 56′ 36″ ouest |
Historique | |
Fondation | 1789 |
Dissolution | 1967 |
Commune(s) d'intégration | Saint-Gilles-Croix-de-Vie |
Localisation | |
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Croix-de-Vie est une ancienne commune française, située dans le département de la Vendée.
Située à l'embouchure de la Vie sur sa rive droite, Croix-de-Vie fusionne en 1967 avec Saint-Gilles-sur-Vie, située de l'autre côté du fleuve côtier, pour former la nouvelle commune de Saint-Gilles-Croix-de-Vie[1].
Croix-de-Vie apparaît sur la rive droite de la Vie au XVIe siècle, lorsque le duc de Montausier accorde aux marins de Saint-Gilles des parcelles de terrain sur la « petite île » pour qu'ils puissent y construire leurs habitations[3]. En 1610, Marie de Beaucaire fait construire le « grand môle », le « quai neuf de Madame » ainsi qu'une chapelle utilisée jusqu'à la construction de l'église Sainte-Croix en 1896.
En 1622, la « petite île » fait désormais partie de l'île de Riez. Le , le roi Louis XIII y écrase les 7 000 huguenots de Benjamin de Rohan seigneur de Soubise qui parvient à s'échapper. Mais le gros de ses troupes est pris comme dans une nasse à Croix-de-Vie. C'est un massacre : plusieurs milliers de cadavres jonchent les rues. Le roi ne s'attarde pas devant ce spectacle : Il passe la nuit à Apremont.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Havre-de-Vie[4].
Une légende du XIXe siècle se déroule à Croix-de-Vie : elle évoque le « fredet », une cheminée creusée par l'océan dans les rochers et par laquelle le ressac (le retour violent des vagues vers le large) jaillit tel un geyser[5].
Blasonnement :
D'or à l'ancre de sable, au bateau de sinople habillé de gueules voguant sur une mer isolée d'argent, le tout brochant sur la trabe de l'ancre.
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