Naissance | |
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Nationalité | |
Activités | |
Père | |
Mère |
Topazia Alliata (en) |
Fratrie | |
Conjoint |
Lucio Pozzi (en) |
Parentèle |
Vittoria Alliata di Villafranca (en) (inconnu) Francesco Alliata (inconnu) |
Distinctions |
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Dacia Maraini, née le à Fiesole, près de Florence, est une romancière, dramaturge, scénariste et poétesse italienne de la seconde moitié du XXe siècle associée à la « Génération des années trente ». Elle a obtenu le prix Formentor en 1962 pour L’Âge du malaise (L'eta del malessere), le prix Strega en 1999 pour Buio, ainsi que le prix Napoli pour Voix (Voci). Elle est nommée ambassadrice de la Società Italiana dei Viaggiatori, lors de l'édition de 2012 du Festival del Viaggio.
Dacia Maraini est la fille de l’ethnologue Fosco Maraini et de la peintre Topazia Alliata, descendante d'une vieille famille de la noblesse sicilienne. Elle épousa Lucio Pozzi, peintre italien, et partagea notamment la vie d'Alberto Moravia[1].
En 1938, sa famille s'installe au Japon, où son père poursuit des recherches sur les Aïnous. En 1943, ses parents refusent de signer une déclaration d'allégeance à la république de Salò, et toute la famille est internée dans un camp de concentration, où elle souffrira de la faim[2].
À son retour en Italie, la famille va vivre à Bagheria en Sicile, dans la villa Valguarnera, avec ses grands-parents maternels. Au bout de quelques années, ses parents se séparent et son père va s'installer à Rome. À 18 ans, Dacia Maraini décide d'aller vivre avec son père[3].
À 20 ans, elle participe à la création de la revue littéraire Tempo di letteratura. Elle commence à publier des textes dans des revues telles que Paragone, Nuovi Argomenti, Il Mondo. Son premier roman, La vacanza, est publié en 1962.
Elle publie des romans, des poésies, des pièces de théâtre. Ses œuvres sont traduites dans de nombreuses langues. Elle fonde avec d'autres écrivains un théâtre, le Teatro del Porcospino, où sont représentées des pièces contemporaines italiennes. Au début des années 1970, elle est très active dans les mouvements féministes[4]. En 1973, elle participe à la fondation du Teatro della Maddalena, dirigé par des femmes[3].