Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Conjoint |
Jeanne-Émilie Vuillaume (d) |
Enfants | |
Parentèle |
Jean-Baptiste Vuillaume (beau-père) |
A travaillé pour | |
---|---|
Instrument | |
Maîtres | |
Genre artistique | |
Distinction |
Jean-Delphin Alard, né le à Bayonne[1] et mort le à Paris[1], est un violoniste français.
Il est le fils de Jean Allard et de Jeanne-Marie-Bertrande Julien.
Élève de François-Antoine Habeneck et de François-Joseph Fétis au Conservatoire de Paris, il y succède à Pierre Baillot comme professeur de violon de 1843 à 1875. Il mène également à partir de 1831 une carrière d'instrumentiste, d'abord à l'orchestre de l'Opéra, puis comme premier violon du roi. Napoléon III le nomme premier soliste de la Chapelle impériale en [1].
Fin pédagogue, Pablo de Sarasate et Adolf Pollitzer font partie de ses élèves.
Il compose aussi deux concertos pour violon et orchestre, trois symphonies concertantes, des fantaisies pour violon et orchestre ou violon et piano, un quatuor à cordes, des duos pour piano et violon, des études.
Il épouse Jeanne-Émilie Vuillaume, (1827-1889), fille du grand luthier Jean-Baptiste Vuillaume. De cette union naissent deux filles :
Alard qui avait un appartement à Paris, 12 rue Christophe-Colomb, où il venait tous les ans passer quelques semaines, comptait en ce moment y demeurer peu de jours. C’est là que la mort est venue le surprendre subitement, brusquement enlevé, sans souffrance, par une attaque d’apoplexie foudroyante. Il est inhumé au cimetière de Montmartre, dans une chapelle au nom famille J. B. Vuillaume et D. Allard, avec sa mère, Jeanne-Marie Julien, née à Toulouse le , morte à Paris le , son beau-père, Jean-Baptiste Vuillaume, sa belle-mère, et François-Victor Alard, né à Bayonne et mort le à Paris, à l’âge de 28 ans, qui doit être son frère.