Directeur de l'Académie de France à Rome (d) | |
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Naissance | |
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Sépulture |
Cimetière de Rodez (d) |
Nom de naissance |
Pierre Denis Puech |
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Maîtres |
François Jouffroy, Alexandre Falguière, Henri Chapu, François Mahoux (d) |
Distinctions |
Monument à Leconte de Lisle (d), Monument à Paul Gavarni, monument à Francis Garnier, La Naïade de Vors, Sirène (d) |
Denys Puech né Pierre Denis Puech le à Gavernac (commune de Bozouls, Aveyron)[1] et mort le à Rodez (Aveyron) est un sculpteur français.
Denys Puech est issu d'une famille d'agriculteurs très modestes. Orpheline du tisserand de Gavernac, sa mère, qui sait écrire, inculquera à ses quatre fils le goût d'apprendre. Travaillant le bois en gardant ses moutons sur le causse, il débute comme apprenti à Rodez chez l’artisan marbrier et sculpteur ruthénois François Mahoux (Rodez, - Rodez, ) qui a formé également Marc Robert (1875-1962). En 1872, après deux ans de formation, il poursuit son apprentissage à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de François Jouffroy, puis d'Alexandre Falguière et d'Henri Chapu.
En 1881, il obtient le 2e grand prix de Rome pour Tyrtée chantant les Messéniennes[2] et en 1883, le 2e grand prix de Rome pour Diagoras mourant de joie en apprenant le triomphe de ses deux enfants vainqueurs aux Jeux Olympiques. Il est enfin lauréat du grand prix de Rome pour Mézence blessé en 1884. En 1900, il obtient Le grand prix à l'Exposition universelle[3]. Il réalise de nombreuses commandes d'État durant la Troisième République, sculptant entre autres les bustes de Jules Ferry (1882)[4], Gaston Doumergue (1930)[5], Émile Loubet (1901)[6], et pendant son séjour romain comme directeur de la villa Médicis, celui de Benito Mussolini (1925)[7]. À Rome, il fait la connaissance de Jérôme Carcopino[8].
Il est le plus jeune membre de l'Académie des beaux-arts en 1905.
Il occupa le poste de directeur de la villa Médicis à Rome de 1921 à 1933[9], et avait épousé le la princesse Anina Gagarine Stourdza (1865-1918), artiste peintre[10], descendante de la famille Gagarine, arrière-grand-tante de Macha Méril. Il adopte sa fille, Helen Minitzky (1893-1977), future épouse de Raoul Philippe Legras (1879-1953)[11].
En 1903, il fonde à Rodez un musée des Beaux-Arts. Le bâtiment, inauguré en 1910, est conçu en concertation avec l'architecte Boyer pour y conserver la donation de son œuvre. Il est l'auteur de la statue de La Musique sur la nouvelle façade de l'Opéra-Comique à Paris. En tout, 573 œuvres sont recensées[12]. Plusieurs dessins et maquettes de ses œuvres ont figuré dans la vente aux enchères publiques de son atelier compris dans la succession Lestel-Puech à Rodez en 1991.
De ses trois frères, Louis Puech sera avocat, député de la Seine (1898-1932), ministre des Travaux publics[Note 1], Germain sera médecin et Henri reprendra l'exploitation agricole familiale.
Denys Puech est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du , promu officier, du même ordre, par décret du et promu commandeur, toujours du même ordre, le [13].