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Procession dans les rues de Tlemcen un jour de Mawlid

La Derkaouiyya (ou Derqaouiya) est une confrérie soufie du Maghreb, dérivée de la Chadhiliyya.

Histoire

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Création

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Moulay Larbi Derkaoui crée l’ordre des Derkaoua à la fin du XVIIIe siècle.

Son nom complet est Abou Abdallah Mohammed Larbi Ben Mohammed Ben Hossaïn Ben Saïd Ben Ali Ed Derkaoui. Né en 1760, et originaire de la tribu des Beni Zerroual de Bou Brih (Maroc), il est disciple du grand mystique Moulay Ali Ben Abderrahman El Amrani El Fasi, dit Jamal, qui avait sa Zaouïa à Fès, au lieu-dit Hummat Er-Remula.

Sa doctrine procède de la tarika Chadhiliyya jazouliya. Il décède en 1824 dans sa Zaouïa de Bou Brih, où il est enterré.

Il laisse trois fils : Sidi Mohammed, Moulay Ali et Moulay Tayeb. Ce dernier lui succède.

Moulay Larbi Derkaoui a des disciples : Sidi Ahmed El Bedaoui El Fassi, Sidi Mohammed El Bouzidi, Sidi Mohammed El Harraq, Sidi Abdelouhad Ed Derbarh El Fassi, Sidi El Hadj Mohammed El Rhomari, Sidi Mohammed El Fassi, Sidi Malek Ez Zehouni et Chérif idrisside Sidi Bouazza Al Mahaji.

Les sept premiers disciples de Moulay Larbi Derkaoui sont marocains. Ils fondent des tarikas à leur nom. Seul Chérif idrisside Sidi Bouazza Al Mahaji est algérien. Il fonde la Tarika Derkaouia en Algérie.

Au Maroc

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En Algérie

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Al Mahaja : sont les premiers fondateurs de la Tarika Derkaouia en Algérie, par Chérif idrisside Sidi Bouazza Al Mahadji de son vrai nom Sidi Abu Abdullah Abu Ya'za Al Mahadji.

Chérif Idrisi Sidi Bouazza Al Mahaji a pour disciple Sidi Mohammed Ben Kaddour Al Oukili de Kerker (Maroc Oriental Espagnol). Ce maître a pour élève Sidi El Hadj Mohammed Ben Ahmed Ben Abderrahman El Hebri de la famille d’Ouled Bouazza du village d'Ouled Kaïm, fraction de Benikhaled des Beni Snassen. Sidi El Hadj Mohammed El Hebri eut pour disciples : Sidi Mohammed Boudali qui fonde en 1870 la Zaouïa de Aïoun El Berranis près de Taghmaret ; Sidi Hammou Cheikh El Bouzidi, maître de Sidi Ahmed Ben Alioua le fondateur de la tarika El Alaouia de Mostaganem (1867-1934) - Cheikh Al Alawi a pour successeur Cheikh Hadj Adda Bentounès (M-1952).

Cheikh Hadj El Mehdi succéde à son père en 1952. Exégète remarquable du Coran, Cheikh El Hadj El Mehdi a les curiosités intellectuelles de son temps.

Son fils Cheikh Khaled lui succéde. Cultivé, libéral et généreux, cheikh Khaled emboîte le pas à ses ascendants - Sidi El Hadj Mohammed Ben Yelles qui se réfugie à Damas après sa campagne contre l’établissement de la conscription en Algérie avant la Première Guerre mondiale. D’autres Zaouïas, dont celle de Sidi Mohammed El Missoum se rattachent à Moulay Larbi Derkaoui. Une tarika prépondérante par la personnalité de son auteur que et par l'activité de ses adeptes est fondée par Cheikh El Hadj Mohammed Belkaïd.

C’est la tarika Belkaïdiya El Hebriya. Issu d’une vieille famille Tlemcénienne Cheikh El Hadj Mohammed Belkaïd est mort en 1998 à l’âge de 87 ans, laissant sa succession à son fils Abdelatif. La zaouïa qu’il dirige à Sidi Maârouf (Oran) dispense un enseignement dans les différentes branches du savoir : étude du Coran et de la science du hadith, culture littéraire, culture scientifique... Toute l’activité de la zaouïa gravite autour.

Zaouïa Al Mahadjia

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El Mahadja « les quarante chéchias », ce qui veut dire les quarante (Goubbas), (où se trouvent ces 40 coupoles?)

Ces tribus d'El Mahadja sont des Chorafas des ancêtres remontant à Idriss II (fondateur de la dynastie Idrisside une dynastie Arabe 788-985), par son fils Muhammad ben Idris et le fils de ce dernier Ahmad fondant la première dynastie musulmane, d’origine moyen-orientale.

Les Chorafas Idrissides vivent au nord du Maroc et à l’ouest de l’Algérie : Fès (Capital), Ouazzane, Tanger, Taza, Melilla, Oujda et Tetouan (Maroc) - Tlemcen, Ain Temouchent, Sidi-Bel-Abbès, Mostaganem, Mascara, Chlef, Relizane et Oran (Algérie).


La tariqa Derkaouia est une sorte d'Ordre mendiant, marqué par la pauvreté, rêvant d'une cité utopique sans riches ni pauvres. Elle prescrit le refus d'obéissance à tout pouvoir temporel et le désintéressement des biens de ce monde. Elle compte de nombreux adeptes en Algérie dans l'Oranie et a pour centre principal les montagnes de l'Ouarsenis.(Qui a vu un soufi habillé en haillon à Oran?)

Cette confrérie joue un tel rôle dans l'histoire du Maghreb que Octave Depont et Xavier Coppolani écrivaient en 1897 que dans tous les mouvements insurrectionnels en Algérie et au Maroc on trouvait la main de la confrérie Chadhiliyya-Derkaoua.

Personnalités appartenant à cet ordre

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Bibliographie

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