Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers)

Réalisation Bruno Podalydès
Scénario Bruno Podalydès
Denis Podalydès
Acteurs principaux
Sociétés de production Why Not Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 117 minutes
Sortie 1998

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers) est un film français. Il s'agit du premier long-métrage réalisé par Bruno Podalydès, sorti en 1998. Il existe une version courte sortie au cinéma en 1998 et une version longue, dite interminable, sortie en DVD en 2008 et constituée de six épisodes d'une heure[1].

Synopsis

La calvitie naissante, Albert doute de son pouvoir de séduction. Il doute aussi de ses propres sentiments comme de la direction à prendre, de l'attitude à adopter, du discours à tenir… Bref, Albert doute de tout et hésite en permanence. Son indécision l'emmène sur un chemin cahoteux, plein de détours et de situations ubuesques laissant la providence seule décider de son sort[2],[3].

Fiche technique

Distribution

Musique

Production

Initialement, certaines scènes du film avaient été imaginées par Bruno Podalydès comme des scénarios potentiels de courts métrages. C'est notamment le cas de la scène du don du sang. Ces scènes ont finalement été intégrées dans le scénario[4].

Le scénario et les dialogues ont été écrits par Bruno et Denis Podalydès[3]. En pratique, le travail de dialoguiste de Denis porte essentiellement sur son personnage[4].

L'écriture du film a été très longue et Bruno Podalydès a fini par remettre à son producteur Pascal Caucheteux un long scénario de 300 pages. Il lui a laissé tourner un film très long en pariant sur le fait que la forme finie du film se déciderait au cours du tournage ou du montage. Podalydès a monté une première version avec deux épisodes de quatre heures. Il a finalement énormément coupé pour arriver à une version de deux heures compatible avec une exploitation normale en salle. Il a ensuite envisagé d'utiliser cette matière pour en faire un feuilleton télévisé[4].

Le choix du titre indique que le film colle à l'intimité du personnage[4].

Autour du film

Distinctions

Notes et références

  1. Site web du film http://www.whynotproductions.fr/article.php?id=30
  2. Murielle Joudet, « Sept films pour retrouver le sourire, même sans les salles de cinéma. "Dieu seul me voit" : inadéquation au réel », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. a et b Gérard Lefort, « Versailles enchanté », Libération,‎ (lire en ligne)
  4. a b c et d Jean-Marc Lalanne, « Éloge du comique de sédimentation : Entretien avec Bruno et Denis Podalydès », Cahiers du cinéma, no 525,‎ , p. 36-41
  5. Jean-Marc Lalanne, « Trois filles en balance », Cahiers du cinéma, no 524,‎