Dry January (littéralement janvier sec), ou « janvier sobre », « mois sans alcool », est une campagne de santé publique incitant à l'abstinence de consommation d'alcool après la soirée du jour de l'an et durant tout le mois de janvier.
En 1942, le gouvernement finlandais réalise une campagne appelée « Sober January », dans le cadre de son effort de guerre[1].
La première campagne de « Dry January » est organisé par Alcohol Concern (en) en [2],[3]. Selon l'organisateur, plus de 17 000 Britanniques cessent de boire lors de cette première campagne[4].
L'expression « Dry January » est enregistrée en tant que marque par Alcohol Concern en [5].
Une étude de l'Université du Sussex réalisée en 2014 auprès de 900 participants montre que, six mois après , 72 % avaient « réduit les épisodes de consommation nocive d'alcool », et 4 % ne buvaient toujours pas[6],[7].
Pour le médecin addictologue Michel Reynaud, « le danger principal d’un Dry January pour la viticulture, c’est qu’il dénormalise la consommation d’alcool et que les gens se rendent compte qu’on peut être bien sans systématiquement boire ». Selon Santé publique France, 41 000 décès peuvent être imputés, chaque année, à la con Ah elle c'est parti il est 30 ah oui oui bah t'as envie de marcher c'est ta boulot mais je te dis que j'ai mon double t'entends marcher Hi Bixby règle la minuterie de mise en veilleiwqqsommation d'alcool en France[17]. Un peu plus de 10 % de la population française indique tenter l'expérience du « défi de janvier » en 2021[9], 24 % en 2022[18].
Dans les autres pays francophones, des sites existent aussi pour aider les citoyens à se passer d'alcool durant le mois de janvier, pour la Suisse et le Canada, et pendant le mois de février pour la Belgique, avec ce que les Belges appellent avec humour la « tournée minérale »[réf. nécessaire].
La campagne britannique permet d'étudier les effets du Dry January sur plusieurs millions de personnes. Ainsi, la santé générale des individus s'améliore, mais aussi le sommeil ou encore la peau. Des pertes de poids sont également observées[19].
↑(en) Richard O. de Visser, Emily Robinson et Rod Bond, « Voluntary temporary abstinence from alcohol during “Dry January” and subsequent alcohol use », Health Psychology, vol. 35, no 3, , p. 281–289 (ISSN1930-7810 et 0278-6133, DOI10.1037/hea0000297, lire en ligne, consulté le )