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Laboratoire européen de biologie moléculaire (depuis ) Collège de France (depuis ) Institut Curie (depuis ) |
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Edith Heard, née le à Londres, est une généticienne britannique spécialiste en épigénétique. Ses travaux les plus renommés tentent d'expliquer l'inactivation du chromosome X dans un cadre de ce mécanismes modifiant l'expression des gènes.
Edith Heard suit des études de mathématique et physique, avant de s'orienter sur le tard vers la biologie et la génétique à l'Emmanuel College de l'université de Cambridge, où elle obtient un Bachelor of Arts en 1986[1]. Elle effectue un doctorat sur le cancer dans le laboratoire du Imperial Cancer Research Fund et sous la direction de Mike Fried. Heard soutient son doctorat en 1990. Elle fait un postdoctorat à Paris, à l'Institut Pasteur puis est recrutée par le CNRS en 1993.
En 2010, Edith Heard prend la direction de l'unité Génétique et biologie du développement de l'Institut Curie.
En 2012, Edith Heard est nommée professeure au Collège de France, titulaire de la chaire « épigénétique et mémoire cellulaire »[2],[3]. Elle est lauréate de la médaille d'argent du CNRS en 2008 et du grand prix de l'INSERM en 2017.
En , le Laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL) annonce que son conseil l'a élue comme cinquième directrice générale de l'organisation, pour un mandat débutant au 1er janvier 2019[4].
Ses travaux les plus renommés tentent d'expliquer l'inactivation du chromosome X dans un cadre de ce mécanismes modifiant l'expression des gènes[5],[6],[7],[8],[9]. Elle est nommée membre de l'académie des sciences en décembre 2022[10].
Edith Heard a co-signé avec Olivier Voinnet six articles scientifiques, dont un a été rétracté à la suite d'une incertitude statistique dont il fut ensuite prouvé qu'elle n'était pas fondée[11], tel qu'admis par le journal lui-même[12]. La notice de rétraction indique que le laboratoire d'Edith Heard est exempt de responsabilité sur les erreurs de la publication[13]. Un second article co-signé par Edith Heard et Oliver Voinnet, publié dans Cell, a fait l'objet d'une note éditoriale[14] en juillet 2016 à propos d'une duplication d'image dont le laboratoire de Voinnet est exempt de toute responsabilité, ce que le journal Le Temps avait déjà confirmé en 2015[15].