Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Elio Romano Erwitz |
Nationalités | |
Formation | |
Activités | |
Période d'activité |
Membre de | |
---|---|
Site web | |
Distinction |
Lucie Award () |
Archives conservées par |
Elliott Erwitt, né Elio Romano Ervitz le à Neuilly-sur-Seine[2] et mort le à New York, est un photographe franco-américain, connu pour ses images en noir et blanc inhabituelles. Plus secondairement, il est aussi documentariste.
Les parents d’Elliott Erwitt sont des immigrés juifs russes et il passe la majeure partie de sa jeunesse en Italie. À l’âge de dix ans, sa famille déménage en France, où ils vivent deux ans avant de s’installer aux États-Unis[3]. En 1938, ils émigrent aux États-Unis, à New York, à Chicago, puis à Los Angeles en 1941[4].
Il étudie la photographie et la réalisation cinématographique au Los Angeles City College et à The New School for Social Research, terminant ses études en 1950.
Au début des années 1950, Elliott Erwitt retourne en Europe, voyage et prend des photographies.
Il s’engage dans l’armée américaine en 1951 ; il est assistant-photographe alors qu’il est affecté dans le New Jersey, en Allemagne et en France. À la fin de son service, en 1953, il s’installe à New York.
Elliott Erwitt est encouragé par Edward Steichen et Roy Stryker, qui apprécient son travail. En 1953, Robert Capa invite le jeune artiste à rejoindre l’agence Magnum Photos[3]. Il en sera président durant trois mandats (de 1966 à 1969) et continue d’en être un membre actif.
Elliott Erwitt commence sa carrière en tant que photographe indépendant et travaille pour de célèbres magazines tels que Look, Life et Holiday.
À maintes reprises, il a documenté des événements sociopolitiques dans ses photographies, comme la visite de Richard Nixon en Union soviétique en 1959[5] (Kitchen Debate[3]), les funérailles de John F. Kennedy en 1963[6] ou l'investiture de Barack Obama en 2009[7].
Aimant les chiens, Erwitt porte sur eux un regard plein d’humour. Une photo en noir et blanc intitulée Dog représente un petit chien portant un pull debout à côté des pieds d’une femme portant des sandales à lanières. Une autre photo, Dog Show, montre de dos quatre personnes regardant une compétition de caniches. Entre eux, un grand caniche se tient sur ses pattes arrière et semble apprécier le spectacle.
Il publie plusieurs livres, dont Son of Bitch, Dog Dogs et Woof qui ont pour thème principal les chiens.
Erwitt réalise aussi des documentaires, dont Beauty Knows No Pain et Red, White, and Bluegrass. Dans les années 1980, il travaille pour Home Box Office et produit 17 programmes de comédies.
Ses photographies sont exposées à la galerie Paul Smith de Londres et au MoMA de New York. En 2017, Amadasalto effectue des tirages platine-palladium de ses 16 meilleures photos.[réf. nécessaire]
Au cours de ses huit décennies de carrière, il a réalisé 600 000 négatifs, dont 6 000 sont conservés par l'agence Magnum[3].
Durant ses dernières années, Elliott Erwitt vit et travaille à New York, tout en continuant à voyager[8].
Le , quelques jours avant sa mort, le 74e album de la collection 100 photos pour la liberté de la presse, sort en librairie ; il est consacré à Elliott Erwitt. Il s'agit d'un livre édité par Reporters sans frontières (RSF) dans le but de soutenir et venir en aide aux journalistes sur le terrain[9].
Elliott Erwitt meurt le à New York, à l'âge de 95 ans[10],[11].
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.