Entertainment Software Rating Board
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Logo de l’ESRB.
Situation
Région Drapeau du Canada Canada
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Mexique Mexique
Création
Siège New York, Drapeau des États-Unis États-Unis
Coordonnées 40° 45′ 10″ N, 73° 58′ 44″ O
Langue Anglais, français, espagnol

Site web www.esrb.org
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L'Entertainment Software Rating Board (ESRB) est un organisme autorégulé qui évalue les jeux vidéo, c’est-à-dire qui estime à quel âge conviennent les jeux vidéo et le signale au travers de symboles sur les boîtes de jeux vidéo, dans les publicités et sur les sites web, en Amérique du Nord. Elle fut créée en 1994 par l'Entertainment Software Association. Début 2003, elle avait évalué plus de 8 000 jeux de 350 développeurs différents[1].

Historique

Contexte

Des jeux vidéo présentant un contenu explicite existent déjà avant le début des années 1980. Dans le jeu d'arcade Death Race, qui est une adaptation du film La Course à la mort de l'an 2000, le joueur doit écraser des Gremlins et éviter des pierres tombales. Les graphiques étant primitifs à l'époque, les Gremlins sont confondus pour des êtres humains, ce qui crée la polémique aux États-Unis[2].

Une entreprise de développement de jeux vidéo nommé Mystique est devenue connue pour ses jeux pornographiques sur Atari 2600. Elle reçoit une attention particulière pour Custer's Revenge, un jeu sorti en 1982 dans lequel le joueur prend le contrôle d'un homme nu qui agresse sexuellement d'une femme amérindienne[3].

À la suite du krach du jeu vidéo de 1983, les entreprises fabriquant des consoles de jeux vidéo se mettent à davantage réglementer les sorties de jeux sur leurs machines. Par exemple, lorsque Nintendo sort la Nintendo Entertainment System en Amérique du Nord, des exigences et des restrictions sont appliquées aux développeurs qui souhaitent que leur jeu sorte sur la console, notamment l'obligation de faire vérifier le contenu du jeu par Nintendo. Si le jeu n'est pas accepté, celui-ci n'est pas étiqueté du Nintendo Seal of Quality et le jeu ne peut pas fonctionner sur la console, et ce à cause d'un système de verrouillage intégré dans la machine nommé 10NES. Une telle implication dans le contenu des jeux devient ensuite pratique courante auprès des autres fabricants de consoles de jeux[4],[5].

Création

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Expansion et développements récents

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Classifications

Âge

Les différentes évaluations de l'Entertainment Software Rating Board sont représentées par une lettre.

Icône actif Description
1994 1998 2003 2013
Kids to Adults (Des enfants aux parents)
Classification mise en place en 1994, pour tous à partir de 6 ans, remplacée en 1998 par le classement E.

Everyone (Tout le monde)/Enfants et adultes
Contenu convenant aux personnes de 6 ans ou plus. Classification mise en place en 1998 pour remplacer la classification KA.

- - Everyone 10+ (Tout le monde au-dessus de 10 ans)/Enfants et adultes 10+
Contenu convenant aux personnes au-dessus de 10 ans. Classification mise en place en octobre 2004. Donkey Kong Jungle Beat est le premier jeu à avoir reçu cette évaluation, le .
Teen (Adolescents)/Adolescents
Contenu convenant aux personnes à partir de 13 ans.
Mature (Mature à partir de 17 ans)/Jeunes adultes
Contenu destiné aux personnes à partir de 17 ans. Les jeux dans cette catégorie peuvent contenir une violence intense, un contenu sexuel ou un langage violent.
Adults Only (Adultes uniquement à partir de 18 ans)/Adultes seulement
Contenu qui ne devrait être joué que par les personnes de 18 ans et plus. Les jeux dans cette catégorie peuvent contenir des scènes prolongées d’intense violence ou des images de sexe ou de nudité. En , on comptait 23 jeux dans cette catégorie. Un jeu qui se voit doté d’un tel classement voit généralement ses ventes diminuées de moitié, les grandes enseignes telles que Wal Mart, Target ou Best Buy refusant d’accueillir ces jeux sur leurs étalages.
Rating Pending (En attente de classement)/Cote en instance
Concerne les jeux n’ayant pas encore été évalués et n’apparaît que dans les publicités précédant la sortie d’un jeu, ainsi que les sites web des développeurs et éditeurs. Ce classement n'apparait que pendant le développement d'un jeu vidéo ou jusqu'à sa commercialisation.
Shares Info (Partage d’information)
Shares Location (Partage de position)
Users Interact (Interaction entre utilisateurs)
icone retiré
1994 1998 2003 2013 description
l'icone ec a été retiré

pour sous utilisation

Contenu

Le système d'évaluation ESRB comporte également des commentaires qui permettent de mieux cerner le contenu. Si la description est décrite comme faible, la fréquence d'apparition, l'intensité ou la sévérité du caractère décrit du contenu est faible.

Méthode d’évaluation

Pour obtenir une évaluation de son jeu, le développeur envoie à l’ESRB un enregistrement des passages les plus violents du jeu et remplit un questionnaire décrivant le contenu de celui-ci. Selon le site de l’ESRB, trois évaluateurs observent alors les enregistrements indépendamment et recommandent un classement, qui sera ensuite communiqué au développeur.

Quand un jeu est prêt pour sa sortie, le développeur envoie des copies de la version finale du jeu à l’ESRB qui vérifie alors que les premières informations étaient complètes. Dans le cas où le jeu aurait été plus violent qu’annoncé, le développeur peut recevoir des pénalités.

Notes et références

  1. Cotes et descripteurs de contenu des jeux vidéo de l’ESRB.
  2. (en) Luke Plunkett, « Death Race, the World's First Scandalous Video Game », Kotaku, (consulté le )
  3. (en) William Cassidy, « Top Ten Shameful Games - Custer's Revenge (Atari 2600) », Gamespy, (version du sur Internet Archive)
  4. (en) GamesRadarChrisAntista, « Nintendo: Banned in the USA », Gamesradar, (consulté le )
  5. (en) Jeremy Reimer, « ESRB to game firms: lying will cost one million dollars », ArsTechnica, (consulté le )

Voir aussi

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Article connexe

Lien externe