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L'espace se présente dans l'expérience quotidienne comme une notion de géométrie et de physique qui désigne une étendue, abstraite ou non, ou encore la perception de cette étendue. Conceptuellement, il est le plus souvent synonyme de contenant aux bords indéterminés. Le phénomène reste en lui-même indéterminé car nous ne savons pas s'il manifeste une structure englobante rassemblant toutes les choses et les lieux ou bien s'il ne s'agit que d'un phénomène dérivé de la multiplicité des lieux[1].

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Avant d'être un concept physico-mathématique, l'espace a d'abord été une interrogation majeure des philosophes. De nos jours l'espace, qui semble s'être retiré du champ philosophique, prend de nombreux sens précis et propres à de multiples disciplines scientifiques dérivées de la géométrie. L'espace figure alors, de manière générale, un Tout ensembliste, mais structuré : le domaine de travail.

On parle encore d'espace pour désigner une certaine distance (l’espace entre deux personnes), une certaine surface (ce parc naturel couvre un espace considérable) ou un certain volume (ce placard occupe un grand espace).

Étymologie

Le mot vient du latin spatium, qui a deux significations : elle désigne l'arène, les champs de courses mais aussi une durée. En ancien et moyen français, espace signifiait plutôt un laps de temps, une durée  : le soleil occupait tout l'espace du jour.

Géométrie

L'espace est d'abord une notion de géométrie. Pendant longtemps (et aujourd'hui encore en géométrie pure), le géomètre s'attacha à conceptualiser l'espace (tridimensionnel) sensible (c'est-à-dire l'Espace de l'astronome). Cet espace a pour composants fondamentaux : le point, la droite et le plan. Il fut d'abord euclidien jusqu'à l'invention de géométries non-euclidiennes. Dans tous les cas, l'espace conserve une apparence euclidienne à petite échelle.

Par ailleurs, la géométrie analytique a introduit la notion de dimension de l'espace, et développa une géométrie multidimensionnelle (de dimension finie, puis infinie).

Enfin, la géométrie moderne s'est enrichie de la topologie et peut désormais être pleinement qualifiée de science de l'espace.

Diverses disciplines dérivées de la géométrie, tant en physique qu'en mathématiques, donne à "leur espace" un sens plus particulier :

Physique

En physique, la notion d’espace (et la façon dont celui-ci est modélisé mathématiquement) varie en fonction des conditions expérimentales :

L’espace physique, ou espace-temps, soulève plusieurs questions philosophiques :

La question des caractéristiques de l’espace avait été abordée par :

Mathématiques

En mathématiques, un espace est un ensemble muni de structures supplémentaires remarquables, permettant d'y définir des objets analogues à ceux de la géométrie usuelle. Les éléments peuvent être appelés suivant le contexte points, vecteurs, fonctions… En voici quelques exemples.

Théorie de la connaissance

Voir l'article détaillé Théorie de la connaissance.

L'espace est la forme de notre expérience sensible. C'est un milieu idéal, c'est-à-dire une structure de l'esprit, qui contient nos perceptions et où nous localisons le mouvement et les corps. Dans l'expérience quotidienne, l'espace est homogène, isotrope, continu et illimité.

On distingue l'espace psychologique et l'espace mathématique. L'espace psychologique peut être divisé en espaces visuel, tactile, musculaire, etc.

Terminologie de Bergson

Henri Bergson définit dans ses ouvrages l’espace comme l’ensemble des distances entre les points qui s’y trouvent. Cette définition personnelle est contestée par Bertrand Russell qui n’y voit qu’un mauvais procédé pour découvrir des propriétés certes surprenantes, mais qui ne s’appliquent pas à l’espace au sens que nous donnons dans la vie courante à ce mot.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Gérard Bensussan, « Le lieu et la contrée. Questions de proximité » dans Les Temps modernes, « Heidegger. Qu'appelle-t-on le Lieu ? », juillet-octobre 2008, no 650, 163252.